•  Que cache vraiment le Triangle des Bermudes ?

    S’il y a un endroit au monde qui reste rempli de mystères, c’est bien le Triangle des Bermudes. Cette région située entre l’archipel des Bermudes, Miami et Porto Rico aurait en effet été le théâtre d’une multitude de disparitions d’avions et de navires inexpliquées depuis des siècles. Aujourd’hui encore, la zone alimente les plus folles spéculations. Le DGS essaie de percer le mystère avec vous.  

     

    D’où vient la légende du triangle des Bermudes ?

    Le 5 décembre 1945, 5 avions torpilleurs Grumman TBF Avenger appartenant à l’US Navy partent de la base de Fort Lauderdale en Floride pour une mission d’entraînement au-dessus de l’Atlantique. Après que ces derniers ont disparu quelques heures plus tard, deux hydravions Martin PBM Mariner sont envoyés à leur recherche, et l’un d’eux disparaît à son tour.

     

    Lorsque mythe et réalité se confondent

    Une escadrille de Grumman TBF Avenger similaire à celle du Vol 19

     

    Au total, entre les 14 pilotes et copilotes de l’escadrille et de chasseurs et les 13 membres d’équipage de l’hydravion, ce sont 27 personnes qui ont disparu dans des circonstances étranges au cours de ce qui est connu comme le Vol 19. La version officielle (et la plus vraisemblable) est que le chef de l’escadrille d’entraînement a mal lu ses instruments et a éloigné son escadrille de la côte.

    Les appareils d’entraînement ne disposant pas de ces instruments, ils l’auraient suivi aveuglément jusqu’à ce que, à court de carburant, les avions furent contraints de se poser en catastrophe sur une mer agitée. L’hydravion lui, aurait été victime d’une défaillance.

     

    Lorsque mythe et réalité se confondent

     

    L’appellation triangle de Bermudes n’existe que dans la culture populaire

    Il n’en faut pourtant pas plus pour qu’une certaine presse à sensation, dans les années qui suivent, échafaude de nombreuses théories pour expliquer cette disparition, en tentant de la corréler avec d’autres nombreuses disparitions survenues dans le secteur. Justement, les mystificateurs ont mesuré que, dans une zone circonscrite entre Miami, les îles des Bermudes et Porto Rico, un grand nombre de disparitions de bateaux et d’avions en tout genre avaient été constatées.

    La fièvre médiatique était montée, et la légende du Triangle des Bermudes était née, bien qu’aucune instance officielle n’ait jamais pris le « problème » au sérieux et que l’appellation « Triangle des Bermudes » elle-même n’existe que dans la culture populaire, sans aucune valeur officielle pour désigner la zone dont elle parle… 

     

    De nombreuses disparitions mystérieuses

     

    Lorsque mythe et réalité se confondent

    Le triangle des Bermudes depuis l’ISS © FlickR / Open Knowledge 

     

    Ce que l’on ne peut retirer aux chasseurs de mystère, c’est que le nombre de disparitions dans la zone parait significativement élevé. Depuis 1800, plus d’une quarantaine de bateaux y aurait disparu ou coulé, et rien qu’au vingtième siècle ce ne sont pas moins d’une soixantaine d’avions qui s’y seraient volatilisés sans laisser de trace. Avant l’apparition de la télégraphie sans fil, au tout début du XXe siècle, il n’était pas possible d’établir avec certitude que les navires se trouvaient véritablement dans la zone au moment de leur disparition.

     

    Plusieurs navires ont disparu sans envoyer le moindre signal de détresse

    Cependant, l’apparition de la TSF a rendu les disparitions de navires dans la zone encore plus étranges : il est souvent arrivé que les navires disparaissent sans envoyer le moindre signal de détresse, ou alors que le dernier message émis ait servi à signaler que, justement, le temps était clair et qu’il n’y avait rien à signaler.

     

    Lorsque mythe et réalité se confondent

    © Wikimédia 

     

    Bien que toutes ces circonstances puissent paraître étranges, la majorité des experts s’accorde à dire que, pour une aire géographique ayant droit à une circulation maritime et aérienne aussi importante, le « Triangle » présente un taux de disparitions et de catastrophes « normal » d’un point de vue statistique, même si la liste de ces catastrophes paraît étonnamment longue.

    Ce qui ne retire rien à l’étrangeté des circonstances dans lesquelles ont justement eu lieu ces disparitions : pour ce qui est des avions, lorsque les appareils ont pu émettre avant leur disparition, on a pu avoir la même impression que pour les navires ; rien à signaler et temps au beau fixe, puis soudain, disparition.

     

    Comment l’expliquer ?

     

    Lorsque mythe et réalité se confondent

    Un ancien avion en vol via Depositphotos 

     

    Bien sûr, un certain nombre de disparitions ayant eu lieu dans le Triangle des Bermudes peuvent s’expliquer de manière logique par des problèmes techniques sur les avions ou les navires, ou par des erreurs humaines comme dans le cas du Vol 19. Cependant, certaines disparitions demeurent bel et bien mystérieuses.

     

    Certaines disparitions demeurent aujourd’hui mystérieuses

    Si l’on met de côté les explications paraissant, au mieux, bien peu probables comme les enlèvements par des extraterrestres, l’influence de l’Atlantide ou encore des champs magnétiques surnaturels, qu’est-ce qui pourrait provoquer ces disparitions subites ? Tout d’abord, il faut se rendre à l’évidence que sous ces latitudes, les phénomènes climatiques violents comme les ouragans ou les tempêtes sont fréquents, sans oublier que toute la zone est soumise à une importante activité sismique.

    Autant d’éléments qui pourraient rendre le « Triangle des Bermudes » susceptible d’accueillir relativement souvent des phénomènes naturels normalement très rares tels que les grains blancs ou les « flatulences océaniques ». De plus, ces phénomènes arrivent soudainement et sont particulièrement violents, parfaits pour expliquer les disparitions subites.

     

    Lorsque mythe et réalité se confondent

     

    La zone du Triangle des Bermudes est souvent la proie de phénomènes climatiques violents comme les cyclones

    Un grain blanc est un phénomène météorologique maritime très rare et encore mal connu par les météorologues. Il s’agit de rafales pouvant dépasser les 300 km/h, très localisées, et qui ont la particularité de se déclencher même par temps clair, sans signes avant-coureurs, sans même qu’il y ait de pluie (d’où le nom de « grain blanc »).

    Il est d’ailleurs connu que ce genre de phénomène est capable de faire couler des navires, comme ce fut le cas pour le voilier Albatros en 1961. L’autre phénomène qui pourrait causer ces disparitions dans la zone serait les « flatulences océaniques ». Derrière cette appellation imagée se cachent des hydrates de méthane.

     

    Des phénomènes naturels très rares peuvent expliquer ce phénomène

    Ces derniers sont naturellement piégés dans le plancher océanique, où ils sont le fruit de la dégradation d’organismes marins ou d’hydrocarbures divers, et peuvent être libérés dans l’eau par des séismes sous-marins. Or, une fois dissous dans l’océan, ces gaz vont provoquer une chute brutale de la densité de l’eau et de l’air en surface. Résultat : plus de flottabilité pour les bateaux voguant au-dessus et plus de portance pour les avions encore plus haut, provoquant le naufrage spontané et instantané des navires et le crash subit des aéronefs.

    Article paru dans Daily Geek Show


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  • Voici pourquoi !!!

    Utiliser les réseaux sociaux nécessite d’en connaitre les limites : partager ses informations personnelles avec le plus grand nombre fait des utilisateurs de Facebook, Twitter ou encore Instagram, les cibles privilégiées des voleurs de données. Dorénavant, il faudra prêter une attention toute particulière à vos doigts : le célèbre V de la victoire risque de devenir la pose préférée des usurpateurs d’identité.

    Depuis quelques années, nous sommes fréquemment mis en garde sur l’importance de surveiller les contenus partagés sur les réseaux sociaux : données personnelles, informations bancaires, lieu d’habitation, mots de passe, etc., facilitent le travail de quiconque souhaiterait usurper l’identité d’un utilisateur. De la même manière, les photographies personnelles doivent toujours être le sujet d’une surveillance accrue et si, jusque-là, nous veillions à ce que personne n’utilise nos visages, il faudra bientôt surveiller jusqu’aux poses que nous y prenons.

     

    Vous ne devez plus faire le signe “peace” sur vos photographies

     

    En effet, une équipe de chercheurs japonais est parvenue à démontrer qu’il est possible d’obtenir les empreintes digitales d’une personne à partir d’une simple photo. Pour cette étude, les chercheurs du National Institut of Informatique de Tokyo ont travaillé sur la base de clichés de personnes immortalisées en faisant le signe de la Victoire. Ce V, utilisé aux quatre coins du monde et tout particulièrement au Japon, est une véritable mine d’informations : grâce aux progrès réalisés en matière de qualité de photo, notamment sur les smartphones, il est désormais facile de copier les détails de vos mains jusqu’à vous empreintes digitales.

    Ce qui inquiète les chercheurs, c’est la facilité déconcertante avec laquelle ils sont parvenus à copier des détails : une photographie nette, de bonne qualité et bien éclairée suffit à rendre les empreintes de son sujet lisible, et ce, même s’il se trouve à une certaine distance l’objectif.

     

    Vous ne devez plus faire le signe “peace” sur vos photographies

     

    Pour mettre un terme au problème, l’équipe de l’institut national de l’informatique travaille actuellement à la création d’un film transparent destiné à être collé sur les doigts. Fabriqué à partir d’oxyde de titane, l’objet devrait permettre d’empêcher toute copie de vos empruntes. Néanmoins, le film est encore en développement et devrait nécessiter encore deux années de développement pour être utilisable. En attendant, mieux vaut veiller à ce que vos doigts n’apparaissent plus sur les clichés que vous postez sur les réseaux sociaux.

    Article paru dans Daily Geek Show


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  • Dans l’introduction de la chanson Roxanne du groupe de rock The Police, on entend deux sons incongrus…

    En effet, si l’on tend bien l’oreille, un accord de piano surprenant, pour ne pas dire faux, retentit. Il est immédiatement suivi d'un éclat de rire !

    Qu'y a-t-il de si amusant dans cette chanson ?

     

     

     Où l'on apprend à regarder où l'on pose ses fesses.  

    Pochette du single de Roxanne
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    A priori, pas grand-chose… Tout commence en 1977, quand le groupe loue une chambre dans un hôtel miteux à Paris.

    Depuis la fenêtre, le chanteur Sting observe les allées et venues des prostituées. Inspiré, il imagine une chanson sur une histoire d’amour entre un homme et une fille de joie.

    Et le groupe ne va pas chercher bien loin l’inspiration pour le titre : direction le hall de l’hôtel ! Il y a sur le mur une affiche de la pièce Cyrano de Bergerac.
    L’héroïne, Roxane, vit comme dans la chanson une histoire d’amour compliquée... Son prénom sera le titre du morceau !

     

     

    Où l'on apprend à regarder où l'on pose ses fesses.

    Percy Anderson, L'acteur Benoît-Constant Coquelin en costume de Cyrano de Bergerac, 1906
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    Une fois la chanson écrite et composée, The Police est réuni dans le studio, prêt à enregistrer.

    Juste avant la prise, Sting se tient à côté d’un piano. La guitare et la batterie entament le morceau. Mais le chanteur, pas très réveillé, s’asseoit sur les touches du piano, pensant que son couvercle était rabattu. C’est cela qui produit cet accord désordonné, et qui provoque l’éclat de rire de Sting !

    Amusé par ce moment spontané, le groupe décide de garder l’enregistrement.

     

    Où l'on apprend à regarder où l'on pose ses fesses.

    Le chanteur Sting en concert en mai 2007 à Vancouver, ph. : Kris Krüg
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    Le titre Roxanne paraît en 1978 sur l'album Outlandos d'Amour : c’est le début du succès ! Roxanne devient leur tube phare et reste très populaire encore aujourd’hui : le rire de Sting n’a pas fini de retentir...

     

    Où l'on apprend à regarder où l'on pose ses fesses.

    La pochette de l'album Outlandos d'Amour
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    Où l'on apprend à regarder où l'on pose ses fesses.

    Le groupe The Police en 2007
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    Article paru dans Musiktips


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  • D’où vient la tradition du poisson d’Avril ?

    Le 1er avril est un jour bien particulier dans le calendrier, une journée où tous les canulars sont permis, et où mieux vaut garder un œil dans le dos, sous peine d’y trouver un poisson attaché ! Découvrons les origines de ce jour absolument unique et souvent plein de facéties.

    Les racines du 1er avril sont nimbées de mystère. On estime généralement que cette pratique remonte au XVIème siècle. Jusqu’alors, l’année débutait en effet le 1er avril. Charles IX décida de la faire commencer dorénavant le 1er janvier. Bien entendu, cette décision du faire son chemin lentement dans la population, qui continua pendant un certain temps à s’offrir les traditionnelles étrennes de début d’année le 1er avril. Au fil du temps, les gens continuant à célébrer le début d’année le 1er avril furent de plus en plus rares, et devinrent la cible des moqueries. Pour les railler, leurs voisins et leurs amis se mirent alors à leur offrir de faux cadeaux.

    Mais pourquoi le poisson est-il si étroitement associé à ce jour ? Au XVIème siècle, les français observaient pour la plupart strictement le carême, période de l’année durant laquelle la viande est défendue. Les gens mangeaient donc beaucoup de poisson, qui devenait alors un cadeau tout naturel. Lorsqu’un farceur voulait se moquer de quelqu’un, il lui offrait donc un faux poisson.

    Certains associent aussi le poisson au signe zodiacal. Le signe du poisson est en effet étroitement lié à la fin de l’hiver, entre le 19 février et le 20 mars. Le 1er avril tombe en pleine période des festivités de la fin de l’hiver, c’est donc tout naturellement que les gens de l’époque se sont tournés vers le poisson pour réaliser leurs plaisanteries. De plus, la pêche était défendue en avril. Les plaisantins se faisaient donc une joie d’offrir de faux poissons, tout en prétendant qu’ils les avaient pêchés eux-mêmes, ce qui était strictement interdit !

    Si les origines du poisson d’avril sont mystérieuses, et probablement un mélange des raisons précédemment citées, il est certain que cette coutume a ses origines en France. Se répandant dans tout le pays, elle a ensuite essaimé dans les pays environnant. Elle est par exemple connue sous le nom « d’April Fools » en Angleterre et aux États-Unis : littéralement le « Jour des bouffons » ! On la retrouve aussi dans d’autres pays, sous différentes formes, comme la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Portugal, l’Italie, la Suède, la Pologne et même aussi loin que… le Japon !


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