• Pourquoi offre-t-on des fleurs aux personnes qui nous sont chères

    Fête des Mères, Saint Valentin, anniversaires, vœux de rétablissement, voire simplement petite attention du quotidien, les occasions d’offrir des fleurs sont nombreuses et l’on peut être certain d’une chose à chaque fois : la personne qui va les recevoir saura qu’elle a de l’importance pour nous. Mais d’où vient cette tradition d’offrir des fleurs aux personnes à qui l’on tient ? À l’occasion de la Fête des Mères, on vous raconte l’histoire de cette pratique (très) ancienne !

    Une tradition qui nous vient de l’Antiquité

    En effet, elle se retrouve déjà durant l’Antiquité, notamment chez les romains pour qui la déesse Flora était la divinité de la récolte, du printemps et de toutes les bonnes espérances. Apporter des fleurs à quelqu’un, ou simplement évoquer la déesse Flora, revenait alors à promettre de belles choses et un avenir radieux à son destinataire.

    Si cette pratique n’a que peu perduré au Moyen Âge, elle est revenue en force à partir du XVIIIème siècle. Une tradition séculaire chez les Ottomans voulait en effet que l’on offre des roses ou de l’eau de rose à ses invités afin de leur garantir un bon repas et de la chance pour l’avenir. Aussi, chez les Ottomans toujours, offrir une rose ou une tulipe n’avait pas du tout la même signification et chaque fleur possédait une symbolique particulière.

    Le langage des fleurs décrypté par les Anglais

    Ce langage des fleurs a été importé et développé en Europe par les Anglais. L’ère victorienne a ainsi créé toute une signification florale à base de guides et de livres sur la bonne manière de présenter un bouquet, le type de fleurs à offrir en fonction du sentiment que l’on souhaite exprimer, etc. Les anglais étaient loin d’être enclins à montrer leurs sentiments, mais ont trouve une bien jolie alternative pour les exprimer !

    Ce que l’on s’interdit de dire à haute voix, par peur ou  bienséance, s’exprime alors par les fleurs… On comprend donc que le choix d’une composition florale s’effectue bien au-delà du simple coloris ou de la forme de la fleur… Pour la Fête des Mères  par exemple (c’est le 28 mai pour les têtes en l’air !), on choisira un bouquet en accord avec le tempérament de notre maman et avec le message qu’on souhaite lui transmettre.

    Un bouquet de roses blanches et roses   exprimera tout l’amour et la tendresse que l’on ressent pour elle, un bouquet composé de lys et de roses, deux fleurs particulièrement nobles, montrera la force et la sincérité de ses sentiments, tandis qu’une création mêlant pivoines, roses blanches et roses, symbolisera la tendresse et le respect.

    Pourquoi offre-t-on des fleurs aux personnes qui nous sont chères

     

    Et si l’on souhaite faire plaisir plus souvent, la bonne idée, un abonnement floral qui nous permet d’offrir régulièrement des fleurs à une personne que l’on aime. Car, même si l’on ne connaît pas forcément le langage propre à chaque fleur que l’on offre, ce geste fait toujours plaisir, autant à la personne qui les offre qu’à celle qui les reçoit. Avec une si belle attention, votre maman comprendra vite le message…

    Article paru dans Paris Zig Zag


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    Des infirmières font une découverte renversante dans les poches d'un vieil homme décédé.
    Bien sûr il faut prendre le temps de lire c'est émouvant et triste à la fois.
    Émouvant, plus l'on vieillit, plus on s'en rend compte ...

    Lorsque ce vieil homme est décédé dans l’'aile gériatrique d’'une maison de retraite d'une petite ville, tout le monde a cru qu’'il ne laissait rien de valeur derrière lui.
    Mais lorsque les infirmières ont fait la liste de ses maigres possessions, elles ont découvert ce poème.

    Sa nature et sa qualité étaient telles que le personnel de la maison de retraite en a fait des photocopies, et qu'’il a été distribué à tous les employés de l'’hospice.

    Une infirmière a même emporté une copie du poème à Melbourne.

    Depuis, l'’unique titre de gloire du vieil homme a été publié dans les éditions de Noël de nombreux magazines australiens,  ainsi que dans des magazines traitant de la santé mentale.

    Et ce vieil homme, qui n'avait rien de plus à offrir au monde, est désormais l’'auteur de ce poème « anonyme » qui  connait un grand succès sur le web.


    Vieil homme grincheux.

    Que voyez-vous, infirmières ? . . .

    Que voyez-vous ?

    À quoi pensez-vous... lorsque vous me regardez ?

    À un vieil homme grincheux . . . pas très sage, aux habitudes hésitantes... et au regard perdu dans le lointain ?

    Qui bave en mangeant... et ne répond jamais aux questions.

    Qui, lorsque vous criez... « J’aimerais que vous fassiez un  effort ! », Semble ne pas réagir du tout... à toutes ces choses que vous faites.

    Un homme qui perd... toujours une chaussette ou une chaussure ?

    Qui, en résistant parfois... vous laisse faire ce que vous voulez, pour le nourrir et le baigner... et pour remplir ces longues journées ?

    Est-ce que c'est à cela que vous pensez ?

    Est-ce que c'est ce que vous voyez ?

    Alors ouvrez les yeux, infirmières. Car vous ne me voyez pas.

     

    Je vais vous dire qui je suis...

    Alors que je suis assis ici, alors que je vous obéis, alors que je mange ce que vous me donnez.

    Je suis un enfant de dix ans... J'’ai un père, une mère, des frères et des sœurs qui tous s'aiment beaucoup.
    Je suis un garçon de 16 ans vif et motivé, qui n'’a qu'’un espoir : rencontrer au plus vite celle qu'’il aimera.
    Je suis un futur marié de vingt ans au cœur palpitant.

    Je peine à me souvenir des vœux... que j'’ai promis d’'honorer.

    Maintenant âgé de 25 ans, j'’ai désormais des enfants qui ont besoin de mes conseils... et d’'un foyer heureux et sûr.

    À 30 ans, mes enfants grandissent vite, unis comme les doigts d'’une main par des liens qui devraient  être durables. 

    À 40 ans, mes jeunes fils sont devenus grands et sont partis, mais ma femme est toujours à mes côtés... pour voir que je ne leur en veux pas. 

    À 50 ans, à nouveau, des bébés jouent autour de moi, à nouveau, il y a des enfants à la maison. Ma bien-aimée et moi.

    Le pire n’est plus à venir, il est déjà là. Ma femme n'’est plus.

    Je me tourne vers le futur. Je tremble de peur.

    Car tous mes enfants ont désormais leurs propres petits.

    Et je pense au temps qui passe et à tout l’'amour que j’ai reçu.

    Je suis désormais un vieillard et la nature est particulièrement cruelle.

    La vieillesse est une mauvaise blague qui nous fait  paraître stupides.

    Le corps s'écroule. La grâce et la vigueur disparaissent. 

    Il ne reste plus qu’'une pierre là où, autrefois j’'avais un cœur.

    Mais au fond de cette vieille carcasse, il reste un jeune homme, tapi dans l'’ombre, et de temps en temps mon cœur épuisé s'emballe lorsque je me souviens de tous les moments joyeux.

    Je me souviens aussi des moments douloureux.

    Et j'’aime et je vis de nouveau ma vie.

    Je repense à toutes ces années, bien trop peu nombreuses, bien trop vite parties.

    Et j’'accepte ce triste état de fait. Rien ne dure  éternellement.

    Ouvrez donc les yeux. Ouvrez les yeux, et regardez bien. 

    Je ne suis pas un vieil homme grincheux.

    Regardez de plus près et admirez-MOI !!!

     

    Souvenez-vous de ce poème lorsque vous croiserez une personne âgée que vous aurez envie d'’ignorer, sans faire l'’effort de chercher l'’âme d'enfant qui vit en son sein. Car un jour, nous aurons tous cet âge avancé !


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  • Sens dessus dessous

    Mon immeuble est sens dessus dessous.
    Tous les locataires en dessous
    voudraient habiter au-dessus !
    Tout cela parce que le locataire
    qui est au-dessus
    est allé raconter par en dessous
    que l'air que l'on respirait au-dessus
    était meilleur que celui que l'on respirait à l'étage
    en dessous !
    Alors, le locataire qui est en dessous
    a tendance à envier celui qui est au-dessus
    et à mépriser celui qui est en dessous.
    Moi, je suis au-dessus de ça !
    Si je méprise celui qui est en dessous,
    c'est parce qu'il convoite l'appartement
    qui est au-dessus, le mien !
    Remarquez... moi, je lui céderais bien
    mon appartement à celui du dessous,
    à condition d'obtenir celui du dessus !
    Mais je ne compte pas trop dessus.
    D'abord, parce que je n'ai pas de sous !
    Ensuite, au-dessus de celui qui est au-dessus,
    il n'y a plus d'appartement !
    Alors, le locataire du dessous
    qui monterait au-dessus
    obligerait celui du dessus
    à redescendre en dessous.
    Or, je sais que celui du dessus n'y tient pas !
    D'autant que, comme la femme du dessous
    est tombée amoureuse de celui du dessus,
    celui du dessus n'a aucun intérêt à ce que
    le mari de la femme du dessous
    monte au-dessus !
    Alors, là-dessus...
    quelqu'un est-il allé raconter à celui du dessous
    qu'il avait vu sa femme bras dessus,
    bras dessous avec celui du dessus ?
    Toujours est-il que celui du dessous
    l'a su !
    Et un jour que la femme du dessous
    était allée rejoindre celui du dessus,
    comme elle retirait ses dessous...
    et lui, ses dessus...
    soi-disant parce qu'il avait trop chaud en dessous...
    Je l'ai su, parce que d'en dessous,
    on entend tout ce qui se passe au-dessus...
    Bref ! Celui du dessous leur est tombé dessus !
    Comme ils étaient tous les deux souls,
    ils se sont tapés dessus !
    Finalement, c'est celui du dessous
    qui a eu le dessus !
    Si tu as lu jusqu'au bout, 
     

    J’imagine que tu es sens dessus dessous...     

    Moi, je trouve cela en dessous de tout !!!...

     BRAVO L'ARTISTE !

     Un texte de Raymond DEVOS à nous mettre dans ces deux sens


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  • Trente ans après, la plage disparue réapparaît

     

    La plage de Dooagh, en Irlande, avait totalement disparu depuis 1984. Comme par magie, elle a réapparu. Les habitants peuvent désormais profiter du sable comme il y a plus de trente ans.

     

    Trente ans après, la plage disparue réapparaît

     

    Trente ans que Dooagh n’avait plus vu de sable. Au printemps 1984, la tempête et les vagues avaient balayé la plage de ce village de la côte ouest de l’île d’Achill en Irlande, qui compte 2 700 âmes. Il ne restait que des rochers peu propices aux promenades. Avec la disparition de la plage, c’est tout le tourisme de cette partie de l’île qui avait flanché : les hôtels, restaurants et cafés ont fermé les uns après les autres, explique le quotidien britannique The Telegraph.

     

    L’effet inverse s’est produit

    Depuis, la nature a opéré comme par magie et l’effet inverse s’est produit. Les vents et les marées du mois d’avril ont ramené des tonnes de sable sur les rochers, recréant ainsi la plage de 300 mètres qui s’y trouvait autrefois.

     

    Trente ans après, la plage disparue réapparaît

    Après une tempête en 1984, la plage avait été recouverte de rochers. (Photo : Facebook/Irish Post)

     

    « À Pâques, nous avons eu un froid sec et un vent venant du nord, se souvient Sean Molloy, responsable de l’office de tourisme local. Un beau matin, nous avons réalisé que le sable était revenu. C’est incroyable ! », raconte-t-il à l’hebdomadaire Irish Post.

     

    Trente ans après, la plage disparue réapparaît

     Depuis avril, une marée a miraculeusement ramené des tonnes de sable sur les rochers. La plage d’antan est revenue. (Photo : Facebook/Irish Post)

     

    Depuis, le phénomène naturel n’en finit pas d’attirer les curieux. « De nombreux touristes arrivent maintenant. Je tiens un petit café ici et depuis que les gens ont appris qu’une plage disparue avait réapparu, on reçoit des coups de fil tous les jours de gens qui veulent venir voir cette fameuse plage », témoigne Alan Gielty dans le journal britannique The Independent.

    « C’est formidable de regarder dehors et de voir cette belle plage au lieu de simples rochers », apprécient également les villageois cités par The Guardian. Les habitants se réapproprient la plage, s’y promènent comme avant. Ils croisent les doigts pour que la plage reste, cette fois-ci, pour de bon.

    Article paru dans Ouest-France


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