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Par atao feal le 11 Mai 2017 à 11:10
La plage de Dooagh, en Irlande, avait totalement disparu depuis 1984. Comme par magie, elle a réapparu. Les habitants peuvent désormais profiter du sable comme il y a plus de trente ans.
Trente ans que Dooagh n’avait plus vu de sable. Au printemps 1984, la tempête et les vagues avaient balayé la plage de ce village de la côte ouest de l’île d’Achill en Irlande, qui compte 2 700 âmes. Il ne restait que des rochers peu propices aux promenades. Avec la disparition de la plage, c’est tout le tourisme de cette partie de l’île qui avait flanché : les hôtels, restaurants et cafés ont fermé les uns après les autres, explique le quotidien britannique The Telegraph.
L’effet inverse s’est produit
Depuis, la nature a opéré comme par magie et l’effet inverse s’est produit. Les vents et les marées du mois d’avril ont ramené des tonnes de sable sur les rochers, recréant ainsi la plage de 300 mètres qui s’y trouvait autrefois.
Après une tempête en 1984, la plage avait été recouverte de rochers. (Photo : Facebook/Irish Post)
« À Pâques, nous avons eu un froid sec et un vent venant du nord, se souvient Sean Molloy, responsable de l’office de tourisme local. Un beau matin, nous avons réalisé que le sable était revenu. C’est incroyable ! », raconte-t-il à l’hebdomadaire Irish Post.
Depuis avril, une marée a miraculeusement ramené des tonnes de sable sur les rochers. La plage d’antan est revenue. (Photo : Facebook/Irish Post)
Depuis, le phénomène naturel n’en finit pas d’attirer les curieux. « De nombreux touristes arrivent maintenant. Je tiens un petit café ici et depuis que les gens ont appris qu’une plage disparue avait réapparu, on reçoit des coups de fil tous les jours de gens qui veulent venir voir cette fameuse plage », témoigne Alan Gielty dans le journal britannique The Independent.
« C’est formidable de regarder dehors et de voir cette belle plage au lieu de simples rochers », apprécient également les villageois cités par The Guardian. Les habitants se réapproprient la plage, s’y promènent comme avant. Ils croisent les doigts pour que la plage reste, cette fois-ci, pour de bon.
Article paru dans Ouest-France
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