• "Vous n’imaginez pas à quel point l’histoire de cette tradition est fascinante "

     

     Mais pourquoi chasse-t-on des œufs en chocolat à Pâques ?

     

    En avril et alors que les beaux jours reviennent, petits et grands se préparent à partir à la chasse aux chocolats. Cette tradition ancrée dans notre culture a fait le bonheur d’enfants sur des générations sans léser les chocolatiers, qui profitent de cette période pour réaliser d’incroyables chiffres de vente. Incontestablement lié à la religion, l’échange des œufs de Pâques a pu profiter d’un mélange de culture sur des milliers d’années.

     

    Un symbole de renouveau

     

    Mais pourquoi chasse-t-on des œufs en chocolat à Pâques ?

     

    Pour bien comprendre l’importance prise par Pâques, il nous faut remonter à ses origines : cette célébration chrétienne et juive prend aussi ses racines dans une fête païenne qui mettait à l’honneur l’arrivée des beaux jours, le retour de la lumière après les mois d’hiver et donc, l’arrivée du printemps. En Europe et chez les populations catholiques, Pâques commémore la résurrection du Christ et le dimanche y marque la fin du carême, une période de jeûne de 40 jours ainsi que la fin des privations qui lui sont liées. Une fois le jeûne terminé, les repas comprenaient les œufs cumulés durant toute la période de renoncement, intégrant définitivement l’œuf à la célébration.

    Le lien entre l’œuf et la saison n’a pas attendu les fêtes catholiques pour apparaître dans des traditions. À l’instar du printemps qui est considéré comme la saison de la renaissance de la nature, l’œuf est un symbole de renouveau. Romains, Perses et Égyptiens avaient déjà l’habitude de le décorer avant de l’offrir pour célébrer la nouvelle saison et par extension, les poules et poussin symbolisaient le même caractère festif.

     

    Une distraction pour la royauté

     

    Mais pourquoi chasse-t-on des œufs en chocolat à Pâques ?


    Durant le Moyen-âge, l’Église interdit de consommer des œufs le temps du carême : ces derniers sont alors conservés dans le but d’être mangés à la fin du jeûne et c’est en Alsace au XVème siècle, que l’on retrouve des traces de décoration de ces œufs. Durant les siècles suivants, la décoration devient une coutume et se répand ou s’affirme dans les régions alentours. Elle est d’ailleurs remarquable en Roumanie où les ateliers de décoration prennent place du Mardi Saint au Vendredi Saint.

     

    Mais pourquoi chasse-t-on des œufs en chocolat à Pâques ?


    Dans les cours des rois, on orne et colore richement des œufs dans lesquels il arrive que l’on glisse une surprise. Les rois eux-mêmes n’échappent pas à la tradition et très vite, l’œuf devient une distractions dans les salons des palais : Louis XV, souhaitant combler sa maîtresse Madame du Barry, lui offrit un œuf gigantesque dans lequel elle put découvrir une statuette de Cupidon.

    La Russie put aussi profiter de la tradition mais porta l’art de la décoration à un tout autre niveau : en 1885, le Tsar Alexandre III fait appel à Pierre Karl Fabergé pour la conception d’un œuf destiné à sa femme, Marie Fedorovna. Fabergé, dont le nom a traversé les époques grâce à la qualité et la beauté de ses créations, crée un cadeau à la hauteur des espoirs du régent : un œuf blanc, d’apparence ordinaire, renfermant en son sein une poule multicolore faite d’or, englobant une couronne parée d’un petit œuf en rubis. Ce qui n’était qu’un cadeau deviendra une tradition et chaque, année, le Tsar et ses héritiers commanderont à Fabergé des œufs d’une incroyable beauté.

     

    Du Xocoatl à l’œuf

     

     Mais pourquoi chasse-t-on des œufs en chocolat à Pâques ?


    Durant le XVIIIème siècle, la tradition se transforme petit à petit : il est de coutume de percer les œufs pour les vider avant de les remplir de chocolat. Ce met tout droit venu des civilisations précolombiennes, alors consommé comme breuvage sacré, aura parcouru du chemin avant d’arriver en hexagone : ce sont les missionnaires qui soignaient les colons en Amérique du sud qui s’intéressent les premiers à ces fèves adorées des Aztèques.

    Le xocoatl, consommé sous forme de boisson, sera retravaillé pour correspondre au goût des conquistadors qui l’appellent alors « chocolat ». Rare et cher, il restera longtemps réservé eux élites et donc aux rois : de la cour d’Espagne au reste de l’Europe, il devient le met préféré de la royauté et ce n’est qu’avec l’industrialisation que le peuple pourra enfin en profiter pleinement.

    Les prix baissent, le chocolat devient plus commun et l’engouement lui, perdure. Il faudra attendre le XIXème et des progrès techniques remarquables pour que les chocolatiers soient en mesure de travailler suffisamment la pâte de cacao dans le but d’en faire des œufs entiers. Ces innovations auront terminé d’intégrer le chocolat au rituel pascal. A partir des années 1930, des formes de moules de plus en plus variées font leur apparition et avec elles, des chocolats à l’aspect d’œufs, de poules, de cloches ou de lapins !

     

    Mais pourquoi chasse-t-on des œufs en chocolat à Pâques ?

    La famille du Duc de Penthièvre savoure son chocolat – 1768

     

     

    Le préféré des Français

    Septième plus grande consommatrice de chocolat en Europe, la France mise énormément sur les rêves de cacao : chaque année, c’est 6,7 kilos qui y sont consommés par habitant. Évidemment, Pâques est une période importante pour les chocolatiers puisque la célébration correspond au second temps fort de production de l’année, après Noël. En 2015, 15180 tonnes de chocolats ont été vendues pour Pâques et les estimations concernant l’année 2016 y sont similaires : concentré sur 5 semaines, le marché du chocolat de Pâques représente 300 millions d’euros de ventes pour la grande distribution.

     

     

    Mais pourquoi chasse-t-on des œufs en chocolat à Pâques ?


    Il s’agit donc d’un marché important pour les professionnels et les distributeurs qui misent énormément sur la période pascale. Si Pâques est devenu un point de dépenses pour les familles, ces dernières n’en oublient pas pour autant les traditions et que serait Pâques sans sa chasse au chocolat ? La coutume veut que des chasses au chocolat soient organisées dans les jardins et si certains se contentent de petits espaces, d’autres voient les choses en grand.

     

    L’occasion rêvée pour les chocolatiers

    Chaque année, des associations et des villes organisent différents évènements invitant qui le veut à participer aux activités de Pâques. Quand le Secours Populaire propose des jeux et animations sur le thème de la fête pascale, la ville de Paris s’engage auprès des familles aux revenus les plus modestes pour leur permettre de profiter de la célébration. Une chasse géante est organisée dans le Jardin de l’Hôtel de Ville mais aussi dans d’autres lieux comme l’aquarium ou le Musée de Montmartre.

     

    Mais pourquoi chasse-t-on des œufs en chocolat à Pâques ?


    Notre manière de célébrer Pâques a beaucoup évolué durant les siècles derniers : qu’on honore les fêtes religieuses ou le printemps, Pâques est dorénavant un évènement incontestablement lié au chocolat. Le pays devient alors le théâtre d’immenses chasses à l’œuf, pour le plus grand bonheur des chocolatiers et des enfants.

     

     

     

     

     

     

     


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  • À peine la journée commencée et... il est déjà six heures du soir.

    A peine arrivé le lundi et c'est déjà vendredi.

    ... et le mois est déjà fini.

    ... et l'année est presque écoulée.

    ... et déjà 40, 50 ou 60 ans de nos vies sont passés.

    ... et on se rend compte qu’on a perdu nos parents, des amis.

    et on se rend compte qu'il est trop tard pour revenir en arrière...

     
    Alors... Essayons malgré tout, de profiter à fond du temps qui nous reste...
    N'arrêtons pas de chercher à avoir des activités qui nous plaisent...

    Mettons de la couleur dans notre grisaille...
    Sourions aux petites choses de la vie qui mettent du baume dans nos cœurs.
    Et malgré tout, il nous faut continuer de profiter avec sérénité de ce temps qui nous reste.

     

    Essayons d'éliminer

    les "après"…

    je le fais après…

    je dirai après…

    J'y penserai après...

     
    On laisse tout pour plus tard comme si "après" était à nous.
    Car ce qu'on ne comprend pas, c'est que :

    après, le café se refroidit...

    après, les priorités changent...

    après, le charme est rompu…

    après, la santé passe…

    après, les enfants grandissent…

    après, les parents vieillissent…

    après, les promesses sont oubliées …

    après, le jour devient la nuit…

    après, la vie se termine…


    Et après c’est souvent trop tard...
    Alors... Ne laissons rien pour plus tard...
    Car en attendant toujours à plus tard, nous pouvons perdre les meilleurs moments, les meilleures expériences, les meilleurs amis, la meilleure famille...
    Le jour est aujourd'hui... L'instant est maintenant...
    Nous ne sommes plus à l'âge où nous pouvons nous permettre de reporter à demain ce qui doit être fait tout de suite.
    Alors voyons si vous aurez le temps de lire ce message et ensuite de le partager.

    Ou alors vous le laisserez peut-être pour... "plus tard"...

    Et vous ne le partagerez "jamais".…

     

    Même à partager avec ceux ou celles qui ne sont pas encore des « aînés »

     


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  • Voilà une vidéo qui va vous aider : 

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=141&v=Leml4U4D1r8

     

    Bon courage !!!

     

     


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  • Les cartes de bonne Année


    Les archives vous proposent de commencer cette nouvelle année en mettant à l’honneur un document brûlant d’actualité : une carte de vœux.

     

    Origines et essor de la carte de vœux

    Les origines de cette tradition demeurent obscures, mais il semblerait que dès le Xème siècle, en Extrême Orient, on envoyait des vœux ou des compliments sur des cartolines illustrées.

    En France, il faut attendre le XVIIIème siècle pour qu’apparaissent timidement les prémices de cette coutume. Car jusqu’à cette date, il est de bon goût de présenter ses vœux en personne. Vers le milieu du siècle, des « agences » proposent le service de messagers chargés de présenter des compliments à domicile ou, en cas d’absence du destinataire, de laisser sur sa porte les coordonnées de l’émetteur. Dans les dernières années du règne de Louis XIV, cette pratique donne naissance à la carte de visite, développée par les graveurs parisiens de la rue Saint-Jacques. Rapidement détournée de sa fonction première, la carte de visite sert surtout de support à divers messages, dont les vœux de nouvelle année.

    Commence alors un véritable engouement qui dure jusqu’à la Révolution. Mais en 1791, un certain François-Yves Raingeard de la Bletterie (élu député de Loire-Inférieure en 1799) s’indigne de la futilité de cette pratique lors d’une séance à la Commune de Paris : Citoyens, assez d’hypocrisie ! Tout le monde sait que le Jour de l’An est un jour de fausses démonstrations, de frivoles cliquetis de joues, de fatigantes et avilissantes courbettes… Le lendemain, la presse fait écho de ses déclarations et le jour de l’an est officiellement banni. Jusqu’en 1797, on procède à une véritable chasse aux sorcières en ouvrant systématiquement les courriers envoyés début janvier pour vérifier qu’ils ne contiennent pas de vœux. Toute personne bravant cet interdit risquait la peine de mort.

     

    Les XIXème et XXème siècles : siècles d’or de la carte de vœux

    Fort heureusement, cet épisode noir ne dure qu’un temps et la tradition du nouvel an est bien vite remise au goût du jour. La première « vraie » carte de vœux, en l’occurrence pour Noël, naît grâce au développement de la lithographie et à la création du premier timbre poste au XIXe siècle. Un Anglais, Sir Henry Cole, trop occupé pour envoyer ses vœux, demande à un artiste, John Calcott Horsley, de lui dessiner une carte sur laquelle serait gravé A Merry Christmas and Happy New Year to you à imprimer en 1000 exemplaires.

    Très vite, les Anglais, Autrichiens et Allemands en font une spécificité. Gravées sur cuivre, ménageant un espace pour la correspondance, elles rencontrent un succès considérable. Dès le milieu de XIXème siècle, Vienne ne compte pas moins de 40 éditeurs de cartes de vœux.

    À partir de 1895, on imprime en couleur, souvent rehaussée de dorures au fer et de gaufrages avec une amplification à partir de 1903, lorsque l’image envahit la pleine surface. L’imagerie d’espérance et de chance, gaie et colorée, accompagne généralement les vœux de l’an neuf. On nourrit l’esprit populaire du XIXème siècle, encore inconsciemment très chargé de superstitions, avec des représentations de porte-bonheur telles que trèfles, fers à cheval, etc.

    Les premiers exemplaires sont millésimés, mais on s’aperçoit très vite que, de ce fait, il est impossible de les remettre à la vente l’année suivante. Certains éditeurs impriment donc en stock des cartes dites « passe-partout » avec un emplacement réservé au repiquage typographique du millésime. Mais la plupart se contentent de ne pas indiquer l’année.

    Aujourd’hui, la carte de vœux fait toujours autant adeptes, malgré la propagation de nouveaux supports de communication. Quelle plus belle preuve d’attachement populaire à cette tradition séculaire ? Alors n’hésitez plus à vous emparer de votre plus belle plume pour écrire à vos proches : Bonne année !

     


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  •  Comment souhaite-t-on Joyeux Noël en Europe ?

       Un sapin de Noël à Vilnius en Lituanie | STOCK.ADOBE.COM

     

    Partout sur le continent européen, la fête de Noël est célébrée. Ouest-France vous propose de découvrir au travers d’une carte comment on souhaite « Joyeux Noël » chez nos voisins européens.

    Que l’on fête le passage du Père-Noël ou la naissance de Jésus, on souhaite « Joyeux Noël » dans toutes les langues européennes. Noël est devenue une fête familiale célébrée avec enthousiasme dans tous les pays européens.

    Noël est une des principales fêtes religieuses chrétiennes, célébrant la naissance de Jésus Christ. Elle est célébrée dans la nuit du 24 au 25 décembre. Le jour de Noël est souvent l’occasion de repas en famille autour des valeurs de fraternité et de miséricorde, ainsi que l’échange de cadeaux autour du sapin dûment décoré, ce qui en fait la fête préférée des enfants. Le Père Noël, quant à lui, n’a rejoint le folklore que récemment, après avoir été inventé au XIXème siècle dans les pays anglo-saxons.

     

     

    Comment souhaite-t-on Joyeux Noël en Europe ?

    Comment souhaite-t-on Joyeux Noël en Europe ? | Service infographie Ouest-France.

     

    Dans les pays scandinaves, Noël est appelé « Jul ». Ce nom fait référence à la fête païenne du solstice d’hiver où on célébrait « la roue », symbolisant le temps qui passe et tourne vers le printemps.

    Les langues régionales aussi ont leurs formules. Ainsi les Samis en Scandinavie disent en Same du sud « buerie jåvle », tandis que les Bretons souhaitent « Nedeleg laouen » !

    Retrouvez comment on le souhaite dans toutes les grandes langues officielles de l’Europe :

    • en albanais : gëzuar Krishtlindja

    • en allemand : Frohe Weihnachten

    • en anglais : Merry Christmas

    • en biélorusse : Z Bozym naradzenniem

    • en bosnien : sretan Božić

    • en bulgare : vesela koleda

    • en croate : sretan Božić

    • en danois : glædelig jul

    • en espagnol : feliz Navidad

    • en estonien : häid jõule

    • en finnois : hyvää joulua

    • en gaëlique irlandais : Nollaig shona

    • en grec : kala khristougenna

    • en hongrois : boldog karácsonyt

    • en islandais : gleðileg jól

    • en italien : buon Natale

    • en letton : priecīgus Ziemassvētkus

    • en lituanien : su Kalėdomis

    • en maltais : il-milied it-tajjeb

    • en norvégien : god jul

    • en néerlandais : vrolijk Kerstfeest

    • en polonais : wesołych świąt bożego Narodzenia

    • en portugais : feliz Natal

    • en roumain : un Crăciun fericit

    • en russe : S rozhdestvom Kristovom

    • en serbe : Hristos se rodi

    • en slovaque : vesele vianoce

    • en slovène : vesel božič

    • en suédois : God Jul

    • en tchèque : veselé Vánoce

    • en turc : Noeliniz kutlu olsun

    • en ukrainien : Z Rizdvom Khrystovym

     

     

     


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