• La bourrache

     

    La bourrache de la famille des Borraginacées, native de Syrie, est sans doute originaire des bords de la Méditerranée, en Afrique où elle abonde.

    Ramenée par les croisés, cultivée en Espagne par les Maures, elle s'est propagée en France par le Sud, pour atteindre toute l'Europe du Nord jusqu'au Danemark. Son nom dérive du syrien « Abou rash » . Plante annuelle de 15 à 20 centimètres de haut, ses feuilles épaisses, couvertes de poils, sont très riches en provitamines A et en potassium. Ses graines noires renferment une huile riche en acide gras, très efficaces contre le vieillissement et pour stimuler la vision.

    Dans le « Dictionnaire pharmaceutique » en 1768, Don Alexandre la prescrivait en tisane. Mais toute la beauté de cette plante se concentre dans ses fleurs, admirables rosaces bleu vif, ou les cinq dents velues de ses étamines alternent avec les lobes de leur corolle azurée. A partir du mois de mai ce sont les abeilles qui lui permettent de se propager car elles ne résiste pas à son magnifique bleu vif ! D'où son nom de « Pain des abeilles », mais aussi « Pinson des jardins », à cause de la forme en bec d'oiseau des étamines. Vous croiserez la Bourrache aux bords des chemins, et, chez nous, au soleil, contre le mur des Rampes, dans les potagers ou les jardins abandonnés.

    Vous croiserez souvent, sans les voir, dans les rues de notre village, ces plantes et ces fleurs. Contentez-vous de les admirer. Ne les cueillez pas. Elles n'aiment pas être « emprisonnées » même si le vase est de cristal et l'eau très pur !

    Article paru dans Cordes Infos


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  • La chélidoine

     

    La chélidoine, ou « grande éclaire », « herbe aux verrues », « herbe aux hirondelles » fait partie de la famille des Papavéracées. Son nom viendrait du grec Khélidion, « hirondelle ». Selon de vieux manuscrits, cette plante ne pousse qu'a l'arrivée des hirondelles, au printemps, et meurt à leur départ.

    Déjà dans l'antiquité, la Chélidoine était considérée comme une véritable panacée. Pour les alchimistes. « Chélidonium », signifierait « don du ciel ». En effet, sa tige secrète un latex jaune orangé riches en alcaloïdes, qui, assure-t-on, est efficace contres les verrues. La décoction de feuilles fraîches peut soulager les inflammations des paupières. Cette plante vivace de 20 à 30 centimètres de haut est commune dans tout le bassin méditerranéen. Elle aime les bords de chemins, les vieux murs, les talus ombragés. Ses fleurs sont formées de quatre pétales jaunes. Ses feuilles découpées rappellent un peu celle du chêne. Vous pouvez voir des Chélidoines dans la rue de la Boucarié ou le long des talus du Coustou qu'elles illuminent d'un jaune doré.

    Vous croiserez souvent, sans les voir, dans les rues de notre village, ces plantes et ces fleurs. Contentez-vous de les admirer. Ne les cueillez pas. Elles n'aiment pas être « emprisonnées » même si le vase est de cristal et l'eau très pur !

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  •  L'Ail des Ours

     

    L'Ail des Ours est une plante vivace de la famille des Alliacées, qui fleurit de mai à juin. On prétend que les ours, au sortir de leur hibernation, se purgeraient avec ses feuilles. La fleur à six pétales en étoile ( de 1 à 2 centimètres) se regroupent par petits bouquets pour former une ombrelle d'un blanc très pur. Les longues feuilles pétiolées poussent directement à partir du bulbe. Leur habitat préféré : les taillis, les terrains humides, ombragés, les sols argileux. Riche en vitamines C, l'Ail des Ours est précieux pour soigner les affections chroniques de la peau.

    Côté cuisine, son bulbe et ses jeunes feuilles sont un condiment d'un goût plus fin que l'ail cultivé, car moins piquant. Ici à Cordes-sur-Ciel, vous pouvez voir l'Ail des Ours s'épanouir d'avril à mai à l'ombre des murs des Rampes, du Planol, ou des petits chemins pavés qui descendent vers la Rue Chaude. On l'appelle familièrement « le bouquet de la mariée », car le magnifique blanc nacré de ses ombrelles est peut être proche de la soie ou du satin d'une robe de mariée !

    Vous croiserez souvent, sans les voir, dans les rues de notre village, ces plantes et ces fleurs. Contentez-vous de les admirer. Ne les cueillez pas. Elles n'aiment pas être « emprisonnées » même si le vase est de cristal et l'eau très pur !

    Article paru dans Cordes Infos


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  •  Le gui

     

    Le gui, ou « viscum album » (gui blanc) est un sous-arbrisseau de la famille des Loranthacées. Il est originaire comme le houx des régions tempérées d'Europe, mais d'autres espèces existent en Australie.

    En Europe, c'est une plante traditionnelle qui sert d'ornementation pour noël et les fêtes de fin d'année.

    En vieillissant, le gui prend l’apparence d'une grosse boule vert-jaune de 50 centimètres et 1 mètre de diamètre. Dépourvu de racines, il est fixé à son hôte (l'arbre) par un suçoir de forme conique qui s'enfonce profondément jusqu’au bois. Ses feuilles vertes ou tirant sur le jaune, sont simples, ovales, sans pétioles, légèrement charnues et disposées par paires opposées à l'extrémité des anneaux. Les fruits donnés par les touffes femelles sont de fausses baies globuleuses de 6 à 10 millimètres de diamètre, d'un blanc vitreux ou jaunâtre.

    Le gui est une plante hémiparasite, c'est à dire qu'il n'est pas totalement dépendant de l'arbre sur lequel il s'accroche.

    Chaque espèce est plus ou moins inféodée à certaines essences. Parmi les feuillus, les arbres les plus fréquentés par le gui, sont les pommiers, les peupliers, les trembles, les aubépines, les sorbiers, les amandiers, les tilleuls...

    Sa présence sur les chênes est exceptionnelle, d'où l'importance que les druides accordaient au gui récolté sur les arbres. Considérée comme une plante sacrée, elle avait selon eux, des propriétés miraculeuses. Si des ennemis se rencontraient sous le gui, dans la forêt, ils devaient déposer les armes et observer une trêve jusqu'au lendemain. C'est de là que proviendrait cette ancienne coutume de suspendre une boule de gui au plafond et d'y échanger un baiser en signe d'amitié et de bienveillance. Si la signification païenne a été oublié, la coutume du baiser sous le gui persiste dans de nombreux pays européens et au Canada. Et, le baiser « Au gui l'An Neuf » est surtout réservé au jour de l'An.

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  •  Le houx

     

    Le houx, arbuste, parfois petit arbre, à feuillage persistant, fait parti de la famille des Aquifoliacées. Le terme « houx vient du vieux francique « hulis » terme reconstitué d'après l'ancien allemand « huls ». C'est une espèce dioïque (avec des individus mâles et femelles). Les fruits n'apparaissent que sur les pieds femelle, petites sphères de 7 à 10 millimètres de diamètre, d'un rouge éclatant, qui se découvrent en fin d'été. Ils sont toxiques.

    Natif des régions tempérées, de l'Ancien Monde (Afrique du Nord, Europe occidentale et méridionale, Asie occidentale) cet arbuste croit en plaine, en montagne et dans les sous-bois. On le cultive également dans les jardins pour ses qualités ornementales.

    Le houx est apprécié pour ses couleurs, le rouge et le vert, au moment des fêtes de Noël, parfois aussi pour les Rameaux.

    Pour les chrétiens, le houx est associé à la naissance de l'enfant Jésus.Le roi Hérode cherchant à l'éliminer en massacrant tout les nouveau-nés, la Sainte Famille en fuyant se cacha à l'approche des soldats, dans un buisson de houx qui, dans un élan miraculeux étendit ses branches. Marie bénit le buisson et souhaita qu'il reste toujours vert en souvenir de la protection qu’il leur avait apporté.

    Article paru dans Cordes Infos


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