• Petite histoire mythologique

    Dans la mythologie grecque, Iris était la fille de Thaumos, fils de la Terre. Elle devint la favorite de Junon, à laquelle elle n'apportait jamais que de bonnes nouvelles ! En récompense de ses services, la déesse la changea en arc-en-ciel, symbole du retour du beau temps après la pluie.

     

    Grande histoire...

    La première trace de l'iris a été découverte le long de la méditerranée, 3000 ans avant J.C. Sacré en Égypte sous le nom de Nard, on le retrouve quelques siècles plus tard sur une fresque célèbre, à Cnossos en Crête, « Le prince aux lys ».

    L'iris fut ensuite introduit dans toute l'Europe par les Arabes, et de là, dans l'Hémisphère Nord, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Nord.

    L'iris de couleur jaune est l'emblème de la ville de Bruxelles depuis deux millénaires ; de couleur bleu vif à violet c'est celui du Québec.

    A son époque, Charlemagne le portait sur son spectre. Nommé « fleur de Lys » il fut popularisé par Clovis et considéré par la suite comme l'emblème des rois de France.

    Catherine de Médicis le popularisa comme parfum et au 18ème siècle, sous le nom de « Lys de Florence », il servit de base pour des teintures et des poudres aromatisées.

    Au 19ème siècle Van Gogh, le choisit comme sujet pour son célèbre tableau « Les iris ».

     

    et botanique

    De la famille des Iridacées, l'iris est une plante vivace à rhizome ou à bulbe. Elle possède une tige souterraine, charnue et horizontale. Ses feuilles sont alternées, à base gainante. Ses fleurs sont hermaphrodites. Facile à cultiver, l'iris ne demande aucun entretien particulier, aucun savoir-faire et sa robustesse lui permet d'être cultivé partout.

    Il existe environ 210 espèces d'iris, aux formes et aux couleurs extrêmement variées. Aucune fleur, n'est capable de procurer une aussi belle explosion de couleurs chaque année, à partir des mois avril-mai et jusqu'à l'automne, suivant les espèces.

     

    L'iris symbole des bonnes nouvelles

    Variétés de couleurs

     

    A Cordes-sur-Ciel (Tarn), rue des Mitons, vous pourrez admirer des iris d'un rose profond, assez rare. Le long des maisons du Planol, de magnifiques fleurs jaunes et rouges pourpres ou bleu très clair. Près du jardin Royal, dans les talus qui bordent la route, ce sont des violets profonds et des bleus clairs. Vers la Barbacane, ils sont mauves et blancs. Sur les rampes de superbes bicolores blancs et violets ; jaunes, sont ceux qui fleurissent sur les rives du Cérou.

     

    L'iris symbole des bonnes nouvelles

    Rue des Mitons

     

    Prenez le temps de les admirer, et laissez-vous tenter ; « adoptez-les » pour vos jardins et vos devant de portes. Ils sont faciles à vivre, et,

    Tel en secret vallon

    Sur le bord d'une onde pure

    Croît à l'abri de l'Aquilon

    Un jeune iris, l'amour de la nature

    Racine

    Article paru dans Cordes Infos


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  • L’Acanthe     L’Acanthe

     

     L’acanthe, symbole de l’amour éternel et de l’amour de l’art, est une plante vivace de la famille des Acanthacées, comprenant une trentaine d’espèces. Elle est originaire d’Afrique, d’Asie, des zones sèches et rocailleuses du bassin méditerranéen. Elle pousse également en Europe du Sud, jusqu’à 300 mètres d’altitude.

     

    Un peu de botanique…

    Herbacée semi-persistante, peu sujette aux maladies, l’acanthe est dotée d’une racine charnue et blanchâtre. Ses feuilles d’un vert foncé luisant, profondément lobées, ont un long pétiole. Elles forment une touffe florale spectaculaire qui peut atteindre plus d’un mètre. Se déployant en juin, la grappe porte de nombreuses fleurs blanches ou rosées, bordées de pourpre. Peu exigeante, l’acanthe orne massifs, pelouses, allées.

     

    Un peu d’écologie…

    L’acanthe attire les abeilles et bourdons, seuls capables de polliniser ses fleurs. Installez-la en bordure au potager, au verger, elle améliorera la pollinisation des légumes et des arbres fruitiers.

     

    Un peu de mythologie et d’histoire de l’art…

    On raconte qu’en Grèce, Apollon, dieu de la beauté, de la lumière et de l’art, voulut enlever la nymphe Acantha, mais celle-ci lui résista et le griffa au visage. Pour se venger, le dieu la transforma en une plante épineuse aimant le soleil et qui porte le nom d’acanthe.

    L’acanthe a inspiré de nombreux artistes et cela depuis l’antiquité. Ses feuilles largement découpées ont prêté leur forme aux chapiteaux qui ornaient les colonnes des temples grecs : l’ordre corinthien.

    Plus tard au Moyen Âge, les sculpteurs de certaines églises romanes s’en servirent pour décorer les chapiteaux des arcatures.

    À Cordes-sur-Ciel, vous pouvez admirez des acanthes »sauvages », au détour d’une petite rue, comme la rue des Mitons, au pied de la fontaine de la Barbacane, dans un coin de rue au Barry… et sûrement dans beaucoup d’autres endroits.

    Essayer de les repérer et de les protéger, elles font un peu partie, vu leur pédigrée « artistique », de notre patrimoine floral !

    Article paru dans Cordes Infos


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