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Le diable à la rescousse

Le diable à la rescousse

Vue de la cathédrale Notre-Dame de Paris, XIIème-XIVème siècle

 

Peu de gens les remarquent en entrant dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Sur les portes latérales, on peut découvrir de magnifiques ferrures, c’est-à-dire des ornements forgé. Il s’agit d’un chef-d’œuvre de ferronnerie auquel s’attache une légende surprenante…

 

Le diable à la rescousse

Vue de la façade occidentale de la cathédrale Notre-Dame de Paris, XIIème-XIVème siècle

 

Tout aurait commencé au XIIIème siècle. Les religieux de la cathédrale auraient fait appel à un jeune apprenti serrurier pour réaliser les gonds et les ferrures. La commande est très prestigieuse et l’apprenti nommé Biscornet ne peut être que flatté. C’est l’occasion pour lui d’assurer sa réputation grâce à un chef-d’œuvre !

 

Le diable à la rescousse
 

Portail de Sainte-Anne, dite « Porte du Diable », façade occidentale de la cathédrale Notre-Dame de Paris, XIIIe siècle

 

Il se met rapidement au travail et présente aux religieux les dessins préparatoires : de splendides arabesques si compliquées qu'elles suscitent immédiatement l’admiration. Hélas, Biscornet se rend compte bien vite qu’il a été trop présomptueux… Malgré son adresse, les merveilles dessinées sur le papier semblent impossibles à réaliser en métal.

 

Le diable à la rescousse
 

Détail de la « Porte du Diable », façade occidentale de la cathédrale Notre-Dame de Paris

 

Une nuit devant sa forge, son désespoir est tel qu’il hurle « Au Diable ! ». Aussitôt aurait surgi le Malin, qui lui propose un pacte : de belles ferrures contre ton âme. Au matin en s’éveillant, Biscornet trouve le travail achevé, des ferrures aussi extraordinaires que celles imaginées ! Ces admirables arabesques florales, ces soudures invisibles, ces têtes d’animaux si finement ciselées, si délicatement forgées au marteau… Ce ne pourrait être que l’œuvre du diable !

 

Le diable à la rescousse

Détail de la « Porte du Diable », façade occidentale de la cathédrale Notre-Dame de Paris

 

À la vue de cet incroyable résultat, les religieux sont ébahis. Hélas, le jour de l’inauguration, les fameuses portes auraient refusé de s’ouvrir. On y serait parvenu seulement en les aspergeant d’eau bénite. Aussi, cette porte par laquelle nous entrons aujourd’hui est rebaptisée la Porte du Diable !

 

Le diable à la rescousse
 

Détail de la « Porte du Diable », façade occidentale de la cathédrale Notre-Dame de Paris

 

Article paru dans Artips

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