• La société Eurovia Grands Travaux vient de mettre au point une technologie écologique permettant la rénovation de chaussées à partir de bitume 100 % recyclé. Un procédé innovant qui limite grandement l’impact environnemental des travaux routiers et qui a déjà permis de rénover une portion d’un kilomètre de l’autoroute A10. Explications.

     

    Une grande première mondiale

    Jusqu’à récemment, on ne pouvait utiliser guère plus de 60 % d’enrobés recyclés pour façonner de nouveaux revêtements routiers. Mais grâce à la technologie innovante mise au point par la société Eurovia Grands Travaux, il est désormais possible de recycler 100 % des anciennes chaussées pour en faire de nouvelles, offrant des propriétés et performances équivalentes aux équipements neufs. En Gironde, une portion d’un kilomètre de l’autoroute A10 a ainsi pu être rénovée grâce à ce procédé écologique basé sur le principe de l’économie circulaire.

    Bien que cette technique de recyclage à chaud ait vu le jour au milieu des années 80, le taux d’enrobés recyclés tournait plutôt aux alentours de 50 % ces dernières années. Il s’agit donc d’une première mondiale qui démontre également que ce procédé permettant d’obtenir du bitume 100 % recyclable est efficace et pourra être mis en place dans le futur sur les axes routiers les plus fréquentés d’Europe.

     

    250 à 400 tonnes d’enrobés recyclés par heure

    Pour mettre au point ce procédé écologique, Eurovia Grands Travaux s’est associée à Marini-Ermont, spécialisée dans les usines d’enrobés mobiles. Comme l’a précisé Jean-Pierre Parisi, directeur général d’Eurovia : « On a conclu un partenariat pour concevoir et fabriquer une usine qui soit capable de fabriquer des enrobés avec 100 % d’agrégats recyclés et avec une cadence qui soit compatible avec les normes de mise en œuvre sur le chantier ».

    Capable de produire entre 250 et 400 tonnes d’enrobés recyclés par heure, l’usine mobile installée le temps des travaux sur l’A10 a définitivement démontré son efficacité. Ce processus écologique innovant pourrait contribuer à réduire drastiquement l’impact environnemental des travaux routiers en limitant grandement les moyens de transport et trajets nécessaires à l’acheminement des enrobés sur les chantiers.

     

    L'autoroute A10 rénovée avec du bitume 100 % recyclé

     

    Article paru sur DailyGeekShow 

     


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  • Quatorze ans après l'avoir perdue sur la plage

    Philippe avait perdu sa bague en nageant à Sarzeau. Jeudi, un passionné de détection de métaux l’a retrouvée sur la même plage. |DR

     

    C’est une histoire incroyable ! En 2004, alors qu’il se baigne à deux pas de son domicile, sur la plage de Saint-Jacques à Sarzeau, Philippe, âgé aujourd’hui d’une cinquantaine d’années, perd son alliance. Le lendemain, il demande à un ami possédant un détecteur de métaux de passer le sable au peigne fin. En vain.

    Jeudi, Gaël Roulin, membre de Détection 56, association qui rassemble des passionnés de détection de métaux, s’exerce sur la plage de Saint-Jacques à Sarzeau, quand son appareil se met à biper. Il découvre alors dans le sable une bague en or comportant les prénoms d’un couple « Philippe et Marie-Paule » ainsi qu’une date de mariage. Ni une ni deux, il poste une photo de sa découverte sur Facebook mais cache la date de la cérémonie. L’emballement est immédiat.

     

    Jusqu'au Canada

    « Tout le week-end, avec les notifications, mon téléphone n’a pas arrêté de sonner, rapporte Gaël Roulin. La recherche a été partagée plus de 4 000 fois jusqu’au Canada. Certaines personnes se sont même transformées en Sherlock Holmes en effectuant des recherches pour retrouver des Philippe et Marie-Paule. »

     

    Quatorze ans après l'avoir perdue sur la plage

    Gaël Roulin a rendu lundi après-midi l’alliance retrouvée sur la plage de Saint-Jacques à Sarzeau à son propriétaire qui veut rester discret. | DR

     

    Et puis lundi, c’est l’épilogue. Des amis d’un couple portant les mêmes prénoms ont contacté le « découvreur » car ils pensaient connaître l’heureux propriétaire. Vérification faite, la date du mariage était la bonne. « Il y avait beaucoup d’émotion quand j’ai retrouvé Philippe pour lui remettre l’alliance ce lundi après-midi. Il en avait fait le deuil. À tel point qu’il l’a même remplacée. »

    Comment cette bague a-t-elle pu rester sur la même plage malgré les marées ? « Elle s’est probablement enfoncée assez profondément avant de ressurgir grâce aux courants. Elle est en parfait état. » À l’image de l’amour que se porte encore le couple !

     

     

    L’association « Détection 56 SOS objets perdus » basée à Theix a pour but de rechercher à titre gratuit tout objet perdu récemment ou non (téléphones mobiles, clés de voiture ou de logement, bijoux, montres, bracelets…).

    Elle dispose de plusieurs bénévoles susceptibles d’intervenir sur les plages, dans les jardins, champs ou bois (avec autorisation des propriétaires des terrains), visuellement ou à l’aide de détecteurs de métaux. Mais sa mission ne s’arrête pas là.

    Ses membres interviennent régulièrement pour dépolluer (plombs de pêche, canettes…) les plages et les champs. En cas de besoin, il suffit de contacter l’association par téléphone et de laisser un message sur le répondeur au 02 97 66 80 73.

     

    Article paru sur Ouest-France

     


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  • Le plomb utilisé par les chasseurs nuit gravement à votre santé

     

    L’Agence européenne des produits chimiques a récemment publié une étude mettant en avant le caractère extrêmement nocif pour l’environnement et la santé publique des munitions au plomb, principalement utilisées par les chasseurs et les tireurs sportifs. Explications.

     

     

    30 à 40 000 tonnes de plomb tirées chaque année en Europe

    Alors que la chasse est ouverte depuis quelques semaines en France, cette nouvelle étude accablante rendue par l’Agence européenne des produits chimiques démontre à quel point l’usage de munitions au plomb est dangereux pour l’homme et l’environnement. Il y a tout juste trois ans, cette dernière avait préconisé des mesures de restrictions pour l’usage de ce type de munitions dans les zones humides, mais à la suite de ce nouvel examen, les experts incitent désormais à redoubler de prudence.

    Selon l’organisme, quelques 21000 tonnes de cartouches et balles au plomb sont tirées annuellement par les chasseurs européens (un tiers dans les zones humides, et les deux autres sur la terre ferme), tandis que les tireurs sportifs en dispersent entre 10000 et 20 000 tonnes. Sachant que la France compte 25 % des 5,2 millions de chasseurs européens, on peut considérer que 5000 à 6000 tonnes de cartouches se retrouvent dans la nature chaque année.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=YjF_PEQqV6Y&feature=player_embedded

     

     

    Animaux intoxiqués et ressources en eau contaminées

    Le plomb est un puissant neurotoxique dont les fragments microscopiques se dispersent rapidement dans les tissus. L’Agence européenne des produits chimiques estime d’ailleurs qu’un à deux millions d’oiseaux meurent chaque année de saturnisme (en picorant les plombs ou en se nourrissant d’animaux intoxiqués), et rappelle que « retirer la chair autour de la plaie d’un animal abattu ne suffit pas à ôter tout le plomb qui pourrait être absorbé par le consommateur ».

    Pour ne rien arranger, cette accumulation de plombs dans la nature contamine également les ressources en eau. En Finlande, l’organisme européen a notamment constaté que la concentration en métaux lourds était dix fois supérieure aux valeurs réglementaires dans les zones humides proches de champs de tir. Elle préconise désormais de cesser purement et simplement d’utiliser du plomb dans les munitions et de privilégier une autre substance, moins nocive pour l’environnement.

     

    Il ne dégrade pas que la nature

     

    Article paru dans la newsletter « Daily Geek Show »

     


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