• Vu sur une liste de discussion : Le relevé a été fait dans l'Eure

    En dehors de la rareté du fait, il est également assez rare qu'on trouve un compte-rendu aussi précis et aussi réfléchi mais le prêtre était "bachelier en théologie"...

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    Du dixneuvieme avril 1658. Le vendredy Saint environ deux heures apres midy, Marguerite CHANU femme de Jean PELERIN laboureur agée de ving neuf a trente ans demeurante tout proche le lieu presbiterial dudit Poilley accouche de deux filles qui quoyquelles eussent  tous leurs membres comme deux tetes, deux visages, deux corps quattre pieds quattre mains, deux natures, et autres conduits n'avaient neanmoins qu'un corps depuis le col jusque au bas des reins, elle se tenaient embrasser lune lautre et leurs pieds etaient entrelasser confusement, leurs cottes etaient continu en forme de demi-cercle et les memes servant a toutte deux. Il n'y avait aucunne division ny interuption a l'os qui as emmediattement au dessous de la gorge ensorte que par continuité il passait dans sa figure ordinaire depuis la premiere epaule d'un de ses enfants et allait rendre a la derniere epaule du second. Apres que cette rarete fut exposée a tous les habitants de Verneuil jusques au soir Messieurs Sebastien Michel et Nicolas Buot maitres chirurgiens y demeurant ouvraient ce corps en ma presence et dans mon presbytere sur les huit heures du soir et a la venue de quantité de personnes d'honneur trouverent bien de la confusion dans les parties nobles. Ils ne rencontrerent qu'un coeur que mesme nestait pas dans sa situation ordinaire, qu'un estomach, peu de poumon aussi bien que d'intestin, un mesme ombilic leur avait fourni  une assez bonne et ample nouriture parcequelles etaient parfaitement bien formées et aussi (?) belles jusques la mesme que leurs tetes etaient couvertes de cheveux fort espais aussi longs que ceux des enfants de deux mois. Neanmoins le teste de celle qui sortie la premiere etait bien plus grosse que celle qui la suivait mais si ceux qui liront ces choses sont capables de surprise voicy la matiere du plus grand etonnement du monde. Leur mere ne mourut point dans ses couches (?) quoyquelle souffrit des douleurs indicibles depuis quatre heures de matin jusque deux ou trois de l'apres disner tant pour leur grosseur extra ordinaire que parceque lune des testes etait sorties de la matrice lautre sestait courbée contre son epaule quon ne peut tirer quavec des violences epouvantables que trois sages femmes y employassent toutes leurs forces et toutes leur adresse durant le temps cy dessus marque. J’afirme quelles etaient dans le sein de leur mere bouche a bouche et ?? apres mais extremement a l'etroit attendu que leurs deux levres den haut etaient fendue et par le lieu ou elles se touchaient et leurs narines ecrasées les unes contre les autres. Quoyquon aye remarqué leur vie par leur mouvement ensorte que la première a esté baptizeé sur la teste en ma presence et suivant mes ordres et lautre avec condition sur une main qui paraissait, neanmoins on na peu les voir vivantes apres leur sortie entiere du ventre de leur mere. Pour ce qui regarde la question scavoir si dans ce corps il y avait deux ames je my trouve fort embarassé car si la difficulte se resout selon la pensée des medecins il est sans doute que le cerveau etant le siege principal de l ame y ayant deux tetes parfaitement bien formée et plus grosses que celles des enfants ordinaires il faut conclure necessairement quil y avait aussi deux ames. Que si on sen rapporte a la philosophie qui met Lame principalement dans le coeur il ny avait qu 'un meme esprit qui animait ces deux tetes quattre pieds quoyquil en soit et quoyque puissent dire nos chirurgiens suivant les medecins et philosophes je croy que dans ce meme corps il y avait deux ames attendu quavec la poche quils assuraient estre le coeur j'en remarque'une autre qu'avait les mesmes figure,grosseur et proportion et pour ce sujet je me suis toujours comporté dans le bapteme et la sepulture de ce double corps comme sil avait esté separé. En quoy je ne pourrait (ce me semble) estre blasmé parceque j ay toujours panché du costé de la faveur de le plus grande apparance tout ce que dessus est certifié comme estre constatté par moy soubssigné Francois Legendre pretre curé de Notre Dame de Poilley et bachelier en theologie de la faculté de Paris pour avoir esté present a toute cette action fait ce dix neuvieme jour de may 1658.

    Ce qui est encore à remarquer est que ladite CHANU a encore eu un enfant au bout de neuf mois

    (Cette annotation faite par une autre personne car c'est une autre écriture mais cette dernière naissance n'a pas été trouvée).

     

    Ce relevé a alimenté quelques échanges sur différentes liste de discussion en effet les "siamois" sont très rares : environ 1/75000 grossesses, 1% des grossesses gémellaires monozygotes (les vrais jumeaux)


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     À 18 ans, les deux Anglaises n'ont pas de problème pour être différenciées par leurs proches. Photo Barcroft Media/ABACA

    L'une, Maria, est métisse, avec les cheveux frisés et les yeux noirs. L'autre, Lucy, est blanche, avec de longs cheveux roux et des yeux bleu-gris. Et pourtant, elles sont jumelles ! Explications.

    Elles n'ont pas la même couleur de peau, ni les mêmes cheveux, ni les mêmes yeux. On dirait de l'une qu'elle est Irlandaise, de l'autre qu'elle vient tout droit d'Amérique du Sud. En les voyant, il est très difficile de croire qu'elles sont sœurs. Pourtant c'est le cas. Mieux : Maria et Lucy Aylmer sont jumelles ! Leur mère, Donna Aylmer, est d'origine jamaïcaine ; elle a la peau mate et les cheveux crépus. Vince, leur père, est un Anglais à la peau blanche.

    Pour prouver leur gémellité, elles ont parfois dû sortir leurs certificats de naissance. Photo Barcroft Media/ABACA

    Après son accouchement dans une maternité de Gloucester ( sud-ouest de l'Angleterre ) en 1997, Donna a failli avoir un malaise en voyant ses deux petites filles, car ni les échographies ni les tests sanguins n'avaient permis de déceler à quel point elles seraient dissemblables. « Je n'aurais jamais pensé qu'elles seraient aussi différentes. Quand la sage-femme me les a tendues, j'étais sans voix, paralysée », raconte-t-elle au Daily Mail, un journal britannique.

    L'expression des gènes

    Les deux jeunes filles, aujourd'hui âgées de 18 ans, ont trois autres frères et sœurs, tous plus âgés. Leur couleur de peau est pile entre celle de ma sœur, qui tient sa blancheur de notre grand-mère, et la mienne, plus mate, raconte Maria. À part nos proches, personne n'arrive à croire que nous sommes sœurs et encore moins jumelles, même lorsque nous nous habillons exactement de la même façon. On a dû sortir notre certificat de naissance pour le prouver à certains ! L'avantage, c'est que personne ne nous a jamais confondues !

     

    Les trois autres enfants de la famille ont une couleur de peau entre le teint mat de Maria et la blancheur de Lucy. Photo Barcroft Media/ABACA

    Le docteur Porte, spécialiste de la gémellité, nous explique cette dissemblance rarissime et incroyable : « C'est exactement la même chose que lorsque les parents n'ont pas la même couleur d'yeux. L'enfant peut avoir les yeux du papa, de la maman ou un mélange des deux ; ce sont les gènes qui détermineront la couleur. Là, c'est la même chose. Les gènes d'une des jumelles ont fait qu'elle est blanche aux yeux bleus comme le père, alors que les gènes de l'autre ont donné la coloration mate de la peau et la chevelure frisée de la maman. Ce qui est extraordinaire, c'est que cette différence se produise sur des jumeaux et sur autant de points différents : peau, cheveux, yeux. Il s'agit d'un cas rarissime, de l'ordre de 1 pour 1000 naissances de jumeaux »

    Article paru dans Le Figaro Madame


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  • Des jumelles nées avec 87 jours d'écart !

    Amy et Katy, deux petites jumelles irlandaises, pourraient très prochainement entrer dans le Guiness Book des Records à la rubrique « plus long intervalle de naissance de jumeaux ».

    Et pour cause : les deux petites filles sont nées l’an dernier avec 87 jours d’écart…

    Des jumelles nées avec trois mois d’écart ! Impossible songez-vous ? C’est pourtant l’histoire d’Amy et Katy, deux petites irlandaises nées en 2012 avec 87 jours d’écart ! En lice pour entrer dans le livre Guiness Book des Records pour la rubrique « plus long intervalle de naissance de jumeaux », les deux petites filles font figure d’exception. Pour les médecins, leur naissance représente « l'équivalent médical d'un billet de loterie » et affirment « n'avoir jamais vu quelque chose de semblable durant leur carrière », rapporte le site 7sur7.be.

    Des contractions à la 23ème semaine de grossesse

    Amy a vu le jour le premier juin 2012 tandis que Katy n’est arrivée que le 27 août, soit 87 jours après sa sœur. Leur maman, Maria, n’en était qu’à sa    23ème semaine de grossesse quand elle a commencé à ressentir les premières contractions. Elle s’est alors rendue aux urgences, où elle a accouché très prématurément d’Amy. Très fragile, la petite fille a tout de suite été placée sous incubateur.

    « J’étais si fatiguée après avoir accouché d’Amy. Mais je devais me concentrer et donner naissance à la deuxième » raconte Maria. « Et puis mes contractions ont stoppé. C’était comme si je n’avais jamais accouché. Le moment aurait dû être joyeux mais il était terrifiant. J’avais un bébé en néonat’ et l’autre qui se battait dans mon ventre. »

    87 jours d’attente…

    Les médecins conseillent alors à la maman de se reposer. « Chaque jour passé dans mon ventre était un jour de gagné ! ». C’est ainsi que Katy a vu le jour 87 jours après sa sœur. Bien que jumelles, les deux petites filles ont deux dates d’anniversaire distinctes…

    « J'appelle mes filles "mes petits miracles" parce qu'elles en sont vraiment ! »  conclut Maria.


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