• Tout au long de l'année... Nous connaissons tous des dictons, le plus souvent appris par nos grands-parents. Certains sont spécifiques au mois de l'année.

    Un dicton est une sentence exprimant une vérité d'expérience d'origine populaire, et passée en proverbe rythmé dans une région donnée. Ils concernent le plus souvent le temps et son incidence sur nitre quotidien et le travail de l'agriculture. En voici quelques-uns, tout au long de l'année, dont certains ont été oubliés.

    Janvier

    • Janvier d'eau chiche, fait le paysan riche.

    • Quand il tonne au mois de janvier, monte les barriques au grenier.

    • Souvent fin janvier ne remplit pas le panier

    Février

    • Février, le plus court des mois, est de tous le pire à la fois.

    • Qui taille au mois de février, n'a pas besoin de corbeille ni de panier.

    • Février est, de tous les mois, le plus court et le moins courtois.

    Mars

    • De mars la verdure, mauvais augure.

    • Mars venteux, vergers pommeux.

    • Si mars commence en courroux, il finira tout doux, tout doux.

    Avril

    • Avril, ne quitte pas un fil. Mai, fait ce qu'il te plaît. Juin, de trois habits n'en garde qu'un.

    • Avril venteux rend le laboureur joyeux.

    • Il n'est pas d'avril si beau, qu'il n'ait de neige à son chapeau.

    • S'il tonne en avril, vigneron, prépare ton baril.

    • Tout durant l'avril ne retire pas un fil, mais en mai retire ce qui te plaît.

    Mai

    • La rosée du mois de mai rend le laboureur bien gai.

    • Mai frais et venteux fait l'an plantureux

    • Mai frileux : an langoureux ; Mai fleuri:an réjoui ; mai venteux : an douteux.

    • Au moi de mai la chaleur de tout l'an fait la beauté.

    • Pluie de mai grandit l'herbette, mais c'est signe de disette.

    Juin

    • De juin le vent du soir, est pour le bon grain espoir.

    • Juin froid et pluvieux, tout l'an sera grincheux.

    • Prépare autant de tonneaux, qu'en juin il u aura de jours beaux.

    Juillet

    • Juillet c'est le mois des moissons, on met la faux au sillon.

    • Juillet sans orage, famine au village.

    • Petite pluie de juillet ensoleillé, emplit caves et greniers.

    Août

    • Août mûrit, septembre vendange, en ces deux mois tout bien s'arrange.

    • Août pluvieux, cellier vineux.

    • Tels les trois premiers jours d'août, tel le temps de l'automne.

    Septembre

    • En septembre sois prudent, achète bois et vêtements.

    • Quand il pleut pour les quatre temps, il faut piquer les bœufs et les juments.

    • Septembre se nomme, le mois de l'automne.

    Octobre

    • En octobre qui ne fume rien, ne récolte rien.

    • Octobre en bruine, hiver en ruine.

    • Octobre est bon, s'il est de saison.

    Novembre

    • Novembre mois mort, vêtis-toi plus fort.

    • Novembre par tous les temps, le bois de la cheminée est flambant.

    • Tonnerre en novembre fait prospérer le blé et remplit le grenier.

    Décembre

    • Décembre de froid trop chiche, ne fait pas le paysan riche.

    • En décembre journée courte nuit longue, l'abeille se tait le jonc gémit.


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  • Pourquoi cette expression : La peau des couilles ?

    Voilà l'histoire réelle d'une expression connue de tous, mais très souvent mal orthographiée. Par un beau jour d'automne 1820, le duc de Mirnouf, passionné par la chasse mais frustré par le maigre gibier qu'il ramenait de ses pérégrinations forestières, imagina qu'il devait être possible de fabriquer un outil apte à lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque des animaux.

    Il convoqua tous les artisans de la contrée pour mettre au concours la concrétisation de cette idée et leur laissa deux mois pour fabriquer le plus inventif et le plus efficace des appareils. A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Marcel Écouille, se présenta au château clamant à qui voulait l'entendre qu'il possédait ce dont le duc rêvait. Il obtint sans peine une audience auprès du noble seigneur et s'empressa de lui faire la démonstration de sa merveille. Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un minuscule sifflet (un appeau) et le porta à la bouche pour produire un son strident qui aussitôt imposa le silence parmi les personnes présentes.

    A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d'oiseaux de toutes sortes s'étaient approchés et virevoltaient autour de lui, comme attirés et charmés par cette étrange mélodie. Le duc imagina sans peine le profit qu'il pouvait tirer d'un tel accessoire lors
    des ses futures chasses.

    Il s'éclaircit la gorge et ne prononça qu'une seule phrase :

    - Combien cela va-t-il me coûter ?

    Marcel Écouille, sûr de lui, répondit qu'il accepterait de se séparer de son objet en échange de la moitié de la fortune de son interlocuteur. Cette requête fit sourire l'assemblée mais le duc garda tout son sérieux et accepta la transaction.

    La nouvelle fit grand bruit et se répandit vite bien au delà des limites du duché. Un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au Duc qui
    en paya le coût sans broncher.

    Ainsi, cette anecdote a subsisté dans la langue française pour qualifier les objets hors de prix : « Ça coûte l'appeau d'Écouille ».

    L'appeau est un instrument utilisé à la chasse pour produire un son particulier attirant les oiseaux ou le gibier.

    ET NON PAS LA PEAU DES COUILLES.

    Un peu de culture, ne peut pas faire de mal !!!


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