• Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur ;
    Sans remord, sans regret, sans regarder l'heure ;
    Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur ;
    Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.

     

    Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps ;
    Le garder sain en dedans, beau en dehors.
    Ne jamais abdiquer devant un effort.
    L'âge n'a rien à voir avec la mort.

     

    Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
    À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
    Qui ne croient plus que la vie peut être douce
    Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.

     

    Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
    Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
    Être fier d'avoir les cheveux blancs,
    Car, pour être heureux, on a encore le temps.

     

    Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
    Savoir donner sans rien attendre en retour ;
    Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
    Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.


    Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir ;
    Être content de soi en se couchant le soir.
    Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
    Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.

     

    comme c'est joliment dit...

     


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  • "Suppose qu’un jour de pluie

    Ou bien un soir d’ennui

    Te prenne l’étrange envie

    De connaître tes aïeux

    Prépare ton sac, parbleu,

    Un grand sac bien profond

    Disons même un sac sans fond

    Tel celui de Poppins Mary

    Et entasses-y, sous nos yeux ébahis

    La collection la plus inouïe :

    L’Empereur à la Barbe fleurie,

    Des poilus de la Somme à Verdun,

    De pauvres hères mendiant leur pain,

    Des hussards noirs de la République,

    Des cousins d’Amérique,

    Des catins vendant leurs charmes,

    Des grognards courant aux armes,

    Des fils d’Israël, des Huguenots

    Fuyant les foudres des dévots

    Quelques guillotinés de l’An II

    Des chevaliers très preux

    Débusquant les Sarrazins.

    Des vignerons, serpes à la main,

    Des résistants, des collabos,

    Des fonctionnaires, des dactylos,

    Des Versaillais, des Communards,

    Des colporteurs savoyards

    Des compagnons de la Fayette,

    Des généraux et des soubrettes,

    Maniant le sabre ou le plumeau,

    Des Don Juan et des rosières,

    Des communiants et des sorcières,

    Des laboureurs et des prolos

    Maniant la faux ou le marteau,

    Des Acadiens et des Pieds noirs,

    Coincés entre espoir et désespoir,

    De vieilles anglaises buvant le thé

    Et la lie de la société

    Des Goths, des Huns, des Vandales,

    Et quelques cannibales,

    Des sacristains, des mécréants,

    Des rats des villes, des rats des champs,

    Des danseuses et des rentiers,

    Des grenouilles de bénitier,

    Des Rastignac et des Grandet

    Des Bouvard, des Pécuchet,

    Jean Valjean, Cosette, Javère

    Atmosphère, atmosphère !

    C’est l’humanité toute entière

    Trop résignée ou trop fière

    Qui se jettera dans ton cabas,

    Dans tes bras, dans tes bras,

    Mon pauvre gars !"


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  • Petite histoire mythologique

    Dans la mythologie grecque, Iris était la fille de Thaumos, fils de la Terre. Elle devint la favorite de Junon, à laquelle elle n'apportait jamais que de bonnes nouvelles ! En récompense de ses services, la déesse la changea en arc-en-ciel, symbole du retour du beau temps après la pluie.

     

    Grande histoire...

    La première trace de l'iris a été découverte le long de la méditerranée, 3000 ans avant J.C. Sacré en Égypte sous le nom de Nard, on le retrouve quelques siècles plus tard sur une fresque célèbre, à Cnossos en Crête, « Le prince aux lys ».

    L'iris fut ensuite introduit dans toute l'Europe par les Arabes, et de là, dans l'Hémisphère Nord, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Nord.

    L'iris de couleur jaune est l'emblème de la ville de Bruxelles depuis deux millénaires ; de couleur bleu vif à violet c'est celui du Québec.

    A son époque, Charlemagne le portait sur son spectre. Nommé « fleur de Lys » il fut popularisé par Clovis et considéré par la suite comme l'emblème des rois de France.

    Catherine de Médicis le popularisa comme parfum et au 18ème siècle, sous le nom de « Lys de Florence », il servit de base pour des teintures et des poudres aromatisées.

    Au 19ème siècle Van Gogh, le choisit comme sujet pour son célèbre tableau « Les iris ».

     

    et botanique

    De la famille des Iridacées, l'iris est une plante vivace à rhizome ou à bulbe. Elle possède une tige souterraine, charnue et horizontale. Ses feuilles sont alternées, à base gainante. Ses fleurs sont hermaphrodites. Facile à cultiver, l'iris ne demande aucun entretien particulier, aucun savoir-faire et sa robustesse lui permet d'être cultivé partout.

    Il existe environ 210 espèces d'iris, aux formes et aux couleurs extrêmement variées. Aucune fleur, n'est capable de procurer une aussi belle explosion de couleurs chaque année, à partir des mois avril-mai et jusqu'à l'automne, suivant les espèces.

     

    L'iris symbole des bonnes nouvelles

    Variétés de couleurs

     

    A Cordes-sur-Ciel (Tarn), rue des Mitons, vous pourrez admirer des iris d'un rose profond, assez rare. Le long des maisons du Planol, de magnifiques fleurs jaunes et rouges pourpres ou bleu très clair. Près du jardin Royal, dans les talus qui bordent la route, ce sont des violets profonds et des bleus clairs. Vers la Barbacane, ils sont mauves et blancs. Sur les rampes de superbes bicolores blancs et violets ; jaunes, sont ceux qui fleurissent sur les rives du Cérou.

     

    L'iris symbole des bonnes nouvelles

    Rue des Mitons

     

    Prenez le temps de les admirer, et laissez-vous tenter ; « adoptez-les » pour vos jardins et vos devant de portes. Ils sont faciles à vivre, et,

    Tel en secret vallon

    Sur le bord d'une onde pure

    Croît à l'abri de l'Aquilon

    Un jeune iris, l'amour de la nature

    Racine

    Article paru dans Cordes Infos


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  •  Le houx

     

    Le houx, arbuste, parfois petit arbre, à feuillage persistant, fait parti de la famille des Aquifoliacées. Le terme « houx vient du vieux francique « hulis » terme reconstitué d'après l'ancien allemand « huls ». C'est une espèce dioïque (avec des individus mâles et femelles). Les fruits n'apparaissent que sur les pieds femelle, petites sphères de 7 à 10 millimètres de diamètre, d'un rouge éclatant, qui se découvrent en fin d'été. Ils sont toxiques.

    Natif des régions tempérées, de l'Ancien Monde (Afrique du Nord, Europe occidentale et méridionale, Asie occidentale) cet arbuste croit en plaine, en montagne et dans les sous-bois. On le cultive également dans les jardins pour ses qualités ornementales.

    Le houx est apprécié pour ses couleurs, le rouge et le vert, au moment des fêtes de Noël, parfois aussi pour les Rameaux.

    Pour les chrétiens, le houx est associé à la naissance de l'enfant Jésus.Le roi Hérode cherchant à l'éliminer en massacrant tout les nouveau-nés, la Sainte Famille en fuyant se cacha à l'approche des soldats, dans un buisson de houx qui, dans un élan miraculeux étendit ses branches. Marie bénit le buisson et souhaita qu'il reste toujours vert en souvenir de la protection qu’il leur avait apporté.

    Article paru dans Cordes Infos


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  •  Le gui

     

    Le gui, ou « viscum album » (gui blanc) est un sous-arbrisseau de la famille des Loranthacées. Il est originaire comme le houx des régions tempérées d'Europe, mais d'autres espèces existent en Australie.

    En Europe, c'est une plante traditionnelle qui sert d'ornementation pour noël et les fêtes de fin d'année.

    En vieillissant, le gui prend l’apparence d'une grosse boule vert-jaune de 50 centimètres et 1 mètre de diamètre. Dépourvu de racines, il est fixé à son hôte (l'arbre) par un suçoir de forme conique qui s'enfonce profondément jusqu’au bois. Ses feuilles vertes ou tirant sur le jaune, sont simples, ovales, sans pétioles, légèrement charnues et disposées par paires opposées à l'extrémité des anneaux. Les fruits donnés par les touffes femelles sont de fausses baies globuleuses de 6 à 10 millimètres de diamètre, d'un blanc vitreux ou jaunâtre.

    Le gui est une plante hémiparasite, c'est à dire qu'il n'est pas totalement dépendant de l'arbre sur lequel il s'accroche.

    Chaque espèce est plus ou moins inféodée à certaines essences. Parmi les feuillus, les arbres les plus fréquentés par le gui, sont les pommiers, les peupliers, les trembles, les aubépines, les sorbiers, les amandiers, les tilleuls...

    Sa présence sur les chênes est exceptionnelle, d'où l'importance que les druides accordaient au gui récolté sur les arbres. Considérée comme une plante sacrée, elle avait selon eux, des propriétés miraculeuses. Si des ennemis se rencontraient sous le gui, dans la forêt, ils devaient déposer les armes et observer une trêve jusqu'au lendemain. C'est de là que proviendrait cette ancienne coutume de suspendre une boule de gui au plafond et d'y échanger un baiser en signe d'amitié et de bienveillance. Si la signification païenne a été oublié, la coutume du baiser sous le gui persiste dans de nombreux pays européens et au Canada. Et, le baiser « Au gui l'An Neuf » est surtout réservé au jour de l'An.

    Article paru dans Cordes Infos


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