• Sapin, bûche, calendrier de l'Avent... découvrez leurs histoires fascinantes

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?

     

    Quand revient le mois de décembre, il flotte dans l’air le parfum des fêtes et en particulier, celui de Noël. Fête préférée de beaucoup de personnes quel que soit leur âge, elle nous plonge dans une ambiance féerique au travers de ses multiples traditions qui revivent chaque année. Si on les côtoie depuis notre enfance, l’origine de ces traditions nous est moins familière et pourtant leur histoire est fascinante. De la bûche sur la table au sapin dans la maison, retour sur les origines des éléments emblématiques de Noël.

     

    Le sapin

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?


    S’il est bien un élément incontournable de Noël, c’est évidemment le sapin. Décoré de boules, de guirlandes et de lumières, il émerveille petits et grands depuis des temps reculés. Toutefois, l’arbre de Noël n’a pas toujours été celui que nous connaissons et pour le comprendre, il faut remonter jusqu’en 2000 avant Jésus-Christ. A cette époque, les Celtes se réunissaient le 24 décembre autour d’un épicéa. Cet arbre associé au dernier mois de l’année était l’élément central de la fête du solstice d’hiver. Symbole de renaissance, il était décoré avec des fruits, des fleurs ou encore du blé.

    La tradition de l’arbre décoré remonte donc aux célébrations païennes du solstice d’hiver mais ce sont les Chrétiens qui vont faire du sapin l’arbre de Noël. Le choix du sapin est lié à une légende s’étant déroulée au VIIème siècle. Saint Boniface, un moine allemand, aurait entendu des druides, vivant près de Geismar, dire que le chêne n’était pas un arbre sacré.

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?


    Sans attendre, le moine fit abattre le chêne. En tombant, l’arbre écrasa tout sauf un sapin. Voyant cela comme un miracle, le moine déclara que l’arbre serait désormais appelé l’arbre de l’enfant Jésus. Si cela mena à une tradition allemande consistant à planter de jeunes sapins le 25 décembre, le sapin comme arbre de Noël n’est apparu qu’au XIIème siècle en France et il n’y est fait mention qu’à partir de 1524.

    Dès cette époque, le sapin est décoré avec des pommes, des confiseries et des petits gâteaux. La tradition chrétienne voudrait d’ailleurs que le sapin ne soit installé que la veille de Noël et qu’il soit retiré 12 jours après (c’est-à-dire le jour de l’Épiphanie). C’est seulement à partir de 1870 que le sapin va envahir les intérieurs, se parer de boules en verre et qu’il sera installé dès le début du mois de décembre.

     

    Le calendrier de l’Avent

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?


    Pour patienter jusqu’au 25 décembre, rien de tel que le calendrier de l’Avent. Principalement dédié aux enfants, il permet d’attendre Noël en profitant chaque jour d’une petite surprise. Une tradition qui se décline aujourd’hui pour les plus grands mais qui est depuis toujours liée à l’enfance. A l’origine, il n’existait pas de calendrier de l’Avent mais des images données aux enfants allemands au XIXème siècle.

    Des images représentant des illustrations pieuses étaient ainsi données aux enfants chaque jour dans les familles protestantes entre le 1er et le 25 décembre. Avec le temps, les images sont devenues plus travaillées, incluant parfois des parties dorées, argentées, de la dentelle de papier, du relief et même des volets dévoilant plusieurs images.

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?


    Ce sont ces volets et aussi le fait qu’il était mieux que les enfants découvrent par eux-mêmes les images, qu’il est décidé de les glisser dans un calendrier à 25 cases dans la deuxième moitié du XIXème siècle.

    C’est toutefois en 1920 que les calendriers de l’Avent ont été commercialisés grâce à Gehard Lang, un éditeur bavarois. Pour ce qui est du calendrier de l’Avent rempli de chocolats, il a fallu attendre 1958 pour qu’il soit commercialisé. Cette arrivée a été d’autant plus tardive que le calendrier s’est démocratisé tardivement en France. Cette tradition était surtout populaire en Allemagne et en Alsace.

     

    La crèche et les santons

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?


    Installée dans de nombreuses maisons, qu’elle soit imposante ou plus simple, la crèche est l’un des éléments emblématiques de Noël. Cette petite étable permet de recréer la scène de la nativité et d’y déposer, le 25 décembre au matin, l’enfant Jésus. Une tradition chrétienne qui trouve son origine dans les églises et qui est arrivée, il y a plusieurs siècles, dans nos intérieurs.

    La représentation de la nativité a d’abord pris la forme de crèches vivantes installées dans les églises. La légende veut que ce soit saint François d’Assise qui aurait créé la première crèche dans l’église de Greccio en 1223. Ce sont des habitants du village qui ont incarné Marie, Joseph, les Rois mages, les bergers, des paysans et l’enfant Jésus. La tradition s’est très vite répandue et il est encore possible de voir des crèches vivantes dans certaines églises. Il a fallu toutefois attendre le XVIe siècle pour que les églises connaissent les premières crèches miniatures composées de figurines en cire, en terre cuite ou encore en porcelaine.

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?


    Ce n’est que 100 ans plus tard, au XVIIème siècle, que sont apparues les premières crèches installées dans les maisons de riches Napolitains. Un siècle plus tard, elles arrivèrent en France et connurent des déclinaisons comme la crèche provençale et ses santons représentant les métiers traditionnels de la région et les figures iconiques de chaque village. Depuis, que l’on ait une crèche traditionnelle ou provençale, cette étable et ses figurines reviennent chaque année pour rappeler que Noël est à l’origine la célébration de la naissance du Christ.

     

    La bûche

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?


    La tradition de la bûche de Noël compte parmi les traditions les plus vieilles liées aux fêtes de fin d’année. Si pour nous, elle est pâtissière ou glacée, la bûche a pendant longtemps été en bois. Tout comme le sapin, elle trouve son origine dans les premières célébrations païennes où à l’image de l’arbre décoré, elle est l’un des éléments importants du solstice d’hiver. Autre symbole de la renaissance, la bûche, alors appelée Yule, Trefeu ou encore Ceppo, était brûlée pour célébrer le retour du soleil. Mais le morceau de bois gagnera une autre symbolique avec les Noëls du Moyen Age.

    Lors des veillées du 24 décembre, les familles avaient l’habitude de se réunir autour de la cheminée où brûlait une grosse bûche bénie par un prêtre. Cette bûche provenant généralement d’un tronc d’arbre fruitier devait se consumer le plus longtemps possible, idéalement jusqu’au jour de l’Épiphanie.

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?

     

    Si elle se consumait bien, la bûche en question assurait de bonnes récoltes pour l’année suivante et ses cendres étaient réparties dans le foyer afin de protéger ses habitants de la foudre et du diable. Selon les régions et les croyances, d’autres vertus étaient attribuées à cette bûche. Ce n’est qu’au XIXème siècle que la bûche en tant que dessert va être créée. Son idée serait inspirée à la fois de la tradition moyenâgeuse mais aussi des bûches de bois décorées, tradition apparue à la même époque.

    Les systèmes de chauffage ayant évolué, on ne brûle plus de bûche mais on la décore de mousse et elle est placée au centre de la table de fête. C’est vers 1870 que la bûche en tant que dessert aurait été créée, toutefois son créateur n’est pas défini car plusieurs pâtissiers ont imaginé en même temps ce dessert star de nos tables. Cependant, la bûche telle que nous la connaissons a été créée en 1945 et la recette traditionnelle se compose d’un biscuit génoise roulé et de crème au beurre aromatisée placée sur et dans le biscuit.

     

    Les cadeaux

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?


    Terminons avec la tradition de Noël la plus attendue par les plus jeunes : les cadeaux. On pourrait penser que cette tradition est inspirée de celle de l’Épiphanie, où les Rois mages apportent or, myrrhe et encens au Christ, mais ce n’est pas le cas. Cette tradition d’échanger des cadeaux existait bien avant et on en trouve des exemples à l’époque romaine.

    Lors des Saturnales (des fêtes se déroulant lors du solstice d’hiver rendant hommage au dieu Saturne) et la fête des sigillaires (événement qui clôture les Saturnales), les enfants recevaient de petits présents comme des figurines en terre cuite ou en cire. A l’origine réservés exclusivement aux enfants car ils incarnent l’avenir, les cadeaux étaient pendant longtemps alimentaires. Les enfants recevaient généralement une orange (un fruit rare et signe de prospérité), une pomme ou une sucrerie.

     

    Quelles sont les origines des traditions de Noël ?


    La tradition est d’ailleurs très présente dès le XIIème siècle avec l’arrivée de saint Nicolas, le saint patron des écoliers et des enfants, fête hommage à Nicolas de Myre. Le 6 décembre, les enfants reçoivent alors des fruits secs, du pain d’épices, des sucreries… Cette fête est d’ailleurs encore très présente de nos jours dans les régions du nord et de l’est de la France.

    Une autre tradition remontant elle aussi au XIIème siècle raconte que des religieuses vivant dans le Midi apportaient secrètement des présents aux enfants des familles les plus démunies vivant près du couvent. Ce n’est que vers la fin du XIXème siècle que les bambins vont commencer à recevoir des jouets le 24 décembre. Ce ne sont cependant que les enfants bourgeois qui ont la chance de recevoir ces présents. Il va falloir attendre les années 50, l’essor de la société de consommation et l’arrivée d’un personnage tout vêtu de rouge venu des États-Unis pour que les jouets au pied du sapin se démocratisent.

     


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  • Il existe une multitude de lieux en France qui sont censés porter chance... pour des raisons parfois très différentes.

     

    Vendredi 13 est le jour des superstitions par excellence. Si certains redoutent comme la peste ce jour qu'ils considèrent comme maudit, d'autres au contraire l'accueillent comme une véritable aubaine où la chance ne peut que leur sourire. Mais il n'y a pas que ce jour qui porte bonheur.

     

    connaissez-vous ces lieux en France qui portent bonheur ?

     

     

    connaissez-vous ces lieux en France qui portent bonheur ?

     

    Pour être sûr de réussir ses examens, la clé de la réussite est d'aller tâter la chaussure droite de la statue de Montaigne située dans le quartier Latin à Paris. Mais réviser ses cours, est valable aussi !

     

    connaissez-vous ces lieux en France qui portent bonheur ?

     

    Pour espérer garder sa moitié toute sa vie, rendez-vous au jardin des amoureux de la ville de Saint-Valentin. Là-bas, on y grave son nom et celui de son amour sur une petite plaque avant de l'accrocher à un arbre pour porter bonheur à son couple

     

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    Bien caché dans la cathédrale de Strasbourg, le petit chien du prédicateur Jean Geiler attire la chance. Mascotte de l'endroit depuis le XVe siècle, caresser sa tête permettrait d'exaucer les vœux

     

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    Pour se trouver un mari, il faut se rendre à Plounéour-Brignogan-Plages où se tient le menhir de Men Marz. Si en lançant un petit caillou dessus, celui-ci se coince dans le menhir, vous serez alors casée sous peu

     

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    Pour retrouver la vitalité sexuelle, rien de mieux que d'aller se frotter à l'entrejambe de la statue de Victor Noir au Père-Lachaise. Celle-ci en a même perdu ses couleurs à force d'être caressé Une chose urgente à régler ?

     

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    Filez vite à l'abbaye St-Michel de Frigolet (Bouches-du-Rhône) où Saint Expédit se chargera de régler vos affaires courantes fissa (papiers, contrats, résultats d'entretien d'embauche…)

     

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    Pour tomber enceinte, n'hésitez pas à vous rendre dans la grotte de Saint-Émilion en Gironde et asseyez-vous sur le siège du Saint creusé à même le roc. Pour de nombreuses visiteuses l'astuce a en tout cas déjà marché !

     

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    Dans la forêt de Chaux en Franche-Comté se trouve un chêne de 200 ans qui posséderait le pouvoir de réaliser tous les vœux. Pour cela, il faut écrire son souhait sur un bout de papier, puis le coincer dans le tronc de l'arbre

     

     


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  • La Saint Nicolas


    Saint Nicolas, le Saint Patron des petits enfants, est fêté le 6 décembre. Cette fête est dédiée aux enfants, tout particulièrement dans l'est de la France et en Belgique.

     

     

    Une journée gourmande et festive !

    En Alsace et en Lorraine, la tradition veut que l'on prépare des mannala ou mannele, petites brioches en forme de bonhomme, que l'on déguste avec du chocolat chaud et des clémentines. Ailleurs, les enfants reçoivent plutôt des confiseries en forme de Saint Nicolas en chocolat ou en pain d'épices. Saint Nicolas apporte également des cadeaux aux enfants qui ont été bien sages. Les enfants polissons reçoivent quant à eux la visite du Père Fouettard, dont on dit qu'il distribue des coups de fouet plutôt que des cadeaux... Mais la visite du Père Fouettard reste une menace lointaine, encore plus aujourd'hui qu'autrefois, car les enfants savent généralement se faire pardonner leurs petites bêtises juste à temps pour la Saint Nicolas !

     

     

    Saint Nicolas, évêque de Myre

    Si Saint Nicolas est représenté vêtu de l'habit ecclésiastique, de la mitre et de la crosse, c'est parce qu'avant de devenir le protecteur des enfants sages, il fut évêque d'une ville d'Asie mineure au IVème siècle. De nombreuses légendes lui sont associées. Une de ces légendes raconte que Saint Nicolas ressuscita trois petits enfants qui avaient été tués et découpés en morceaux puis mis au saloir par un boucher cruel. Une chanson populaire de la Lorraine raconte cette histoire, dont voici les deux dernières strophes :

     
    "
    Petits enfants qui dormez là,
    Je suis le grand Saint Nicolas.
    Le grand saint étendit trois doigts,
    Les trois enfants ressuscita.

    Le premier dit: j'ai bien dormi.
    Le second dit : et moi aussi.
    A ajouté le plus petit :
    Je croyais être en paradis.
    "

     

    Saint Nicolas dans d'autres pays

     

    La Saint Nicolas

     

    De nombreuses coutumes liées à la Saint Nicolas existent dans différents pays. A défaut de toutes les énumérer, en voici quelques unes parmi les plus marquantes.

     

    Aux Pays-Bas

    Au Pays-Bas, Saint Nicolas joue un rôle primordial dans la vie festive. On l'appelle Sinterclaas et on le fête le 5 décembre. Pour les petits Néerlandais cette fête est bien plus importante que Noël ou n'importe quelle autre fête, puisque c’est ce jour-là qu'a lieu la plus grande distribution de cadeaux de l'année ! Bien entendu, il faut avoir été sage pour mériter ces cadeaux, mais une fois ce fait acquis, la fête peut commencer ! Et elle commence bien puisque c'est une chasse aux cadeaux qui est organisée, les cadeaux étant cachés à l’intérieur de la maison ou à ses abords. Au lieu d’accrocher des étiquettes avec le nom du destinataire sur les cadeaux, on attache des poèmes qui décrivent de manière souvent moqueuse la personne à laquelle est destiné le cadeau. Ensuite tout le monde doit deviner de qui il s’agit, dans la joie et les rires…

     

     

    En Allemagne

    En Allemagne, les enfants nettoient bien leurs bottes le soir du 5 décembre puis en déposent une devant leur porte. Pendant la nuit, Saint Nicolas fait sa tournée et le lendemain matin, les enfants qui ont été sages retrouvent leur botte remplie de noix, clémentines, biscuits, chocolats ou menus cadeaux.

     

     

    Aux États-Unis

     

    La Saint Nicolas

     

    Avec l’arrivée massive des émigrés Hollandais au XVIIème siècle, les Etats-Unis furent marqués par les traditions néerlandaises et Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus. Pour mieux coller avec les coutumes protestantes, cette fête des enfants fut rapprochée de la fête de l’enfant Jésus, c'est à dire Noël. C'est ainsi que la tournée de Santa Claus fut déplacée au 24 décembre. Pour plus de confort il échangea sa mitre contre un bonnet rouge bien chaud, sa crosse devint un appétissant sucre d'orge et on commença à l'appeler... "Père Noël"...

     

    Saint Nicolas, l'ancêtre du Père Noël

    Effectivement notre Père Noël qui s’appelle Santa Claus en anglais n’est en vérité personne d’autre que le vieux Saint Nicolas ! Ce « nouveau » personnage rencontra un succès rapide dans beaucoup de pays. La légende de Saint Nicolas fut débarrassée de ses aspects négatifs : Le vilain Père Fouettard disparut, tandis que s'imposa le personnage du gentil Père Noël dodu et jovial, accompagné de ses rennes volant dans les airs.

     

     

    Saint Nicolas, saint patron des célibataires

    C'est un dicton populaire qui le prétend, "Saint Nicolas marie les filles avec les gars". En effet, Saint Nicolas est le patron des garçons célibataires, tout comme Sainte Catherine est la patronne des filles célibataires. Lorsqu'un homme a dépassé l'âge de 30 ans sans être marié, on dit qu'il "porte la crosse de Saint Nicolas", tout comme on dit qu'une jeune fille "coiffe la Sainte Catherine" lorsqu'elle atteint l'âge de 25 ans sans être mariée.

     


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  • Pourquoi a-t-on peur du Vendredi 13 ?

     

    Le chiffre 13 est au centre de nombreuses superstitions. On dit qu'il ne faut jamais être 13 à table et les hôtels n'ont généralement pas de chambre 13. Quand il est associé au vendredi, le chiffre 13 a encore plus mauvaise réputation ! Nous allons vous expliquer pourquoi.

     

    Croyances religieuses

    La mauvaise réputation du vendredi 13 se fonde en grande partie sur des croyances en rapport avec la bible et les évangiles, certaines liées au vendredi, d'autres au chiffre 13.

    Il est probable que le Christ soit mort crucifié un vendredi, même si la date exacte de sa mort n'est pas connue des historiens.

    Une opinion assez répandue, quoique farfelue, voudrait qu'Adam et Eve aient croqué la pomme un vendredi !

    Quant au chiffre 13 lui-même, sa mauvaise réputation viendrait en partie de ce qu'au dernier repas du Christ, appelé aussi la Cène, les apôtres étaient 13 à table jusqu'à ce que Judas soit parti pour accomplir sa trahison.

     

    Un vendredi 13 funeste

    Autre fait marquant pour expliquer la mauvaise réputation du vendredi 13 : il existe dans l'histoire un vendredi 13 particulièrement funeste. C'est en effet le vendredi 13 octobre 1307 que le roi de France Philippe IV, dit le Bel, fit arrêter les chevaliers du Temple ainsi que le Grand Maître Jacques de Molay et tous les dignitaires de l’ordre des Templiers. Injustement accusés de crimes avoués sous la torture, ils furent condamnés au bûcher.

     

    Et si c'était un jour de chance ?

     

    Pourquoi a-t-on peur du Vendredi 13 ?

     

    Il existe autant de personnes effrayées par le vendredi 13 que de personne qui pensent que ce jour est propice à la prise de risque. Les plus optimistes d'entre vous profiteront donc de ce vendredi 13 pour jouer au loto, prendre un engagement important ou, pourquoi pas, sauter en parachute !

     

    Les objets qui portent bonheur

    De nombreux objets sont réputés pour leur capacité à porter chance. Alors, si vous êtes superstitieux, transformez grâce à un porte-bonheur le vendredi 13 en un jour de chance.

    Munissez-vous d'un trèfle à 4 feuilles ou d'un fer à cheval ; cassez du verre blanc et marchez du pied gauche dans un excrément. A l'inverse, vous éviterez de casser un miroir, d'ouvrir un parapluie dans une maison, ou encore de passer sous une échelle... Et si vous n'osez pas avouer que vous êtes superstitieux, sachez que la majorité des gens le sont sans le dire, parmi lesquels de nombreuses personnalités ; ainsi, le couturier Christian Dior ne se séparait jamais d'une multitude de porte-bonheur qui encombraient ses poches. Le muguet, tout particulièrement, était pour lui une fleur fétiche qu'il aimait à décliner dans ses collections. Quant aux plus cartésiens d'entre nous, ils ont bien, un jour ou l'autre dans leur vie, touché du bois pour se porter chance !

     


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  • Le langage des porte-bonheur

     

    Saviez-vous que les symboles porte-bonheur ont un sens bien précis ? Il est intéressant de le connaître afin de décrypter les images ou objets qui les représentent. Très utilisés en bijouterie (pendentif, porte-clé...) mais aussi sur les cartes postales et illustrations, ces symboles véhiculent des sentiments positifs et optimistes.

     

    Les symboles et leur signification

    La coccinelle

    La coccinelle exauce les souhaits. Appelée également "bête à bon Dieu", elle porte chance à celui ou celle sur qui elle se pose. On dit que le nombre de pois qu'elle porte sur son dos indique le nombre de mois de chance obtenus. D'où vient la réputation de la coccinelle ? Une légende raconte qu'en se posant à maintes reprises sur le cou d'un condamné à mort qui clamait son innocence, une coccinelle aurait empêché le bourreau de faire son œuvre. Le roi Robert le Pieux aurait alors gracié le malheureux.

     

    Le trèfle à 4 feuilles

    Le trèfle symbolise le bonheur. Habituellement, le trèfle possède 3 feuilles. Lorsqu'il en a 4, c'est le produit d'une mutation, relativement rare. Suivant le principe selon lequel tout ce qui est rare est précieux, les humains considèrent que trouver un trèfle à 4 feuilles relève de la chance. La tradition veut que celui qui le trouve le fasse sécher entre les pages d'un livre et le conserve précieusement ou l'offre à une personne aimée.

     

    Le langage des porte-bonheur

     

     

    Le fer à cheval

    Le fer à cheval symbolise l'argent. Offrir ce porte-bonheur à un proche signifie donc qu'on lui souhaite de devenir riche ! Si on y ajoute un dé, cela signifie qu'on lui souhaite de gagner à un jeu d'argent, une loterie.

    Savez-vous pourquoi le fer à cheval est considéré comme un porte-bonheur ? A une époque où le métal était précieux, la personne qui trouvait un fer au sol, tombé du sabot d'un cheval, était considérée comme chanceuse car il était facile de le revendre à un bon prix.

     

    Le langage des porte-bonheur

      

    Le muguet

    Le muguet symbolise le retour du bonheur. Comme il fleurit à l'apogée du printemps, le muguet représente le retour de la belle saison et des jours heureux. Dans le langage des fleurs, le muguet signifie retour du bonheur ; de ce fait, offrir du muguet est un gage de réconciliation amoureuse, une promesse de nouveau départ.
    On offre également du muguet à tous ses proches le 1er mai pour leur porter bonheur toute l'année. C'est également la fleur idéale à offrir à une jeune maman pour porter chance à son nouveau-né.

     

    Le langage des porte-bonheur

     

    Le poisson

    Le poisson symbolise la paix. Principalement représenté sur les cartes du 1er avril, le poisson est en réalité un symbole religieux. En effet, les premiers Chrétiens utilisaient le symbole du poisson pour se reconnaître entre eux et échapper aux persécutions des autorités romaines.

     

    Le cochon

    Le cochon symbolise la prospérité. En effet, cet animal a toujours été d'un bon rendement pour les éleveurs : robuste, facile à nourrir car peu exigeant, le cochon est également l'animal dont bouchers et charcutiers utilisent la totalité sans aucune perte, comme l'indique le dicton populaire : "tout est bon dans le cochon". Encore aujourd'hui, les tirelires en forme de cochon sont restées populaires.

     

    Le langage des porte-bonheur

     

    Le chiffre 13

    Il existe autant de personnes qui pensent que le chiffre 13 porte bonheur que de gens qui pensent l'inverse. Pourtant, si l'on se réfère aux propriétés mathématiques du 13, il semble effectivement le candidat idéal pour porter bonheur : c'est en effet tout à la fois un nombre premier et un nombre chanceux.

    En la faveur du chiffre 13, notons qu'il y a 13 lunaisons en une année.

     

     

    L'ancre marine

    L'ancre marine symbolise l'espérance. Lorsque la terre est en vue, les marins s'apprêtent à jeter l'ancre, donc à atteindre le rivage. C'est pourquoi l'ancre marine représente l'espoir d'arriver à bon port. Pour les Chrétiens, l'ancre représente l'espérance liée à la foi.

     

    Le langage des porte-bonheur

     

    Auteur : Sylvaine Garderet 


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