• Avec Papy, nous avons été nous promener dans le jardin des Tuileries.

    Il y a longtemps, lorsqu’il avait notre âge, il venait y faire du patin à roulettes et jouer avec son bateau sur le grand bassin. Il nous a raconté que de temps en temps, son bateau allait sous le jet d’eau central, et qu’il fallait demander aux gardiens d’aller le chercher avec de longues perches... Ce devait être drôle.

     

    Nous y avons vu de belles statues, de beaux jardins, avons au passage dit un petit bonjour à Napoléon figé au sommet de la colonne Vendôme.

     

    Papy a bien essayé de nous expliquer que dans cet endroit, de Henri IV à Napoléon III, les Rois ont vécu aux Tuileries, mais c’est un peu trop compliqué pour nous. Nous en reparlerons dans quelques années...

     

    Par contre, on a bien, profité du manège à l’ancienne mais aussi du trampoline...

     

    Mais au fait, que veut dire Tuileries ???

     

    Là on a bien compris l’explication de Papy.

     

    Jusqu’au 15ème siècle, avec l’argile de cet endroit, on fabriquait des tuiles, dans des Tuileries... Les ouvriers s’appelaient des Tuiliers.

     

    Et ce nom est à l’origine de notre nom de famille THUILLIER, dont nos arrière-arrière-arrière-arrière-arrière grands-parents étaient maçons et tuiliers à Saint-Pardoux dans le Limousin.

     

    Comme a dit Papy, c’était un retour aux Sources...

     

    Lu sur le blog du Cercle Généalogique de Maisons-Alfort

     


    votre commentaire
  • Pour faciliter les échanges d'informations et de renseignements entre généalogistes amateurs vous devrez utiliser des sigles et des abréviations conventionnels universels, tous reproductibles sur un clavier d'ordinateur ou de machine à écrire.

     Pourquoi des sigles et abréviations ?

    Une recherche généalogique demande de l'organisation et une méthodologie.

    Au cours de votre quête, il vous faudra classer, trier et organiser les renseignements recueillis à travers des fiches et des dossiers.

    Naturellement, libre à vous de vous organiser comme vous l'entendez. Mais pour faciliter le classement et l'échange des informations, les généalogistes ont mis au point un tableau de sigles spéciaux à utiliser sur vos fiches et dans toutes vos correspondances.

    Ces sigles et ces abréviations vous seront utiles pour indiquer la naissance, le mariage, le décès et autres renseignements sur chacun de vos ancêtres.

     

    Les sigles et abréviations à utiliser

    naissance

    ° ou o ou *

    baptême

    b

    Né et baptisé

    ö

    Naissance illégitime

    (°)

    Mort-né

    °+ ou °? ou °?

    Fiançailles

    (x)

    mariage

    x

    Mariage religieux

    xR

    Contrat de mariage

    Cm

    divorce

    )(

    Mariage dissous par l'Eglise

    )x(

    remariages

    Re x ou x2, x3...

    Union libre, concubinage

    o/o ou &

    Union légitime

    -x-

    Sans alliance actuelle, célibataire

    s.a.a.

    Sans alliance pour une personne décédée

    s.a.

    Postérité adultérine

    p.a.

    Sans postérité

    s.p ou S.p

    Enfant adopté

    adpt

    Descendance

    desc.

    Ascendance

    asc.

    décès

    + ou ?

    obsèques

    obs.

    inhumation

    (+) ou (?) ou (?)

    incinéré

    inc.

    Mort au champ d'honneur

    ++ ou ? ? ou ? ?

    testament

    test ou ttt

    père

    P

    mère

    M

    fils

    fs

    fille

    fa

    parrain

    p

    marraine

    m

    témoin

    t

    veuf

    Vf

    veuve

    Vve

    notaire

    N° ou not.

    monseigneur

    Mgr.

    seigneur

    Sgr.

    sieur

    Sr

    bourgeois

    Bgs

    De cette paroisse

    dcp

    Archives Nationales

    A.N.

    Archives Départementales

    A.D.

    Archives Municipales

    A.M.

    Bibliothèque Nationale

    B.N.

    Baptême, mariage, sépulture

    B.M.S.

    Naissance, mariage, décès

    N.M.D.

    Etat Civil

    E.C.

    microfilms

    MF

    Registres de catholicité

    R.C.

    Religion prétendue réformée

    R.P.R. (calvinisme)

     


    votre commentaire
  • Rennes invente la rue en double sens interdi

     À chacune de ses extrémités, la rue Maurice Prestaut est en sens interdit. (Photo : Ouest-France) 

     

    Ce n’est pas commun. La rue Maurice Prestaut, dans le quartier Cleunay, à Rennes (Ille-et-Vilaine), est en sens interdit, à ses extrémités, dans chaque sens de circulation. Pour y parvenir, il faut dorénavant passer par une rue médiane. Les riverains râlent.

     

    Rennes invente la rue en double sens interdi

     

    « C’est stupide ! C’est même devenu plus dangereux qu’avant. Ce n’est pas rare de voir les véhicules prendre le sens interdit car ils ne savent pas par où passer. » Cette riveraine de la rue Maurice Prestaut ne décolère pas. Une rue située dans le quartier de Cleunay entre les rues Champion-de-Cicé et Jules-Lallemand donnant elle-même sur le boulevard de Cleunay, à Rennes.

    Depuis cet été, cette rue s’est dotée d’une particularité peu commune voire inédite. « À chaque extrémité, il y a un sens interdit. On ne peut donc plus y accéder directement, s’étonne encore la riveraine. On est obligé de faire un détour et d’emprunter le chemin des Ormes. On se retrouve alors dans une rue devenue à double sens unique. » Pas simple !

    Une erreur des services de la voirie de la ville de Rennes ou une signalisation temporaire pour cause de travaux ? Même pas. « C’est une décision qui a été prise par la municipalité après concertation avec des habitants, explique Marcel, un habitant de cette rue. Certains se plaignaient de la vitesse excessive des véhicules et aussi de la dangerosité du carrefour qui traverse la rue. Enfin, à ma connaissance, il n’y a eu qu’un accident l’année dernière. »

     

    Labyrinthe diabolique

    Dans un courrier daté du 29 août dernier, la ville de Rennes, par le biais de sa maire adjointe déléguée à la mobilité, Sylviane Rault ainsi que Vincent Maho-Duhamel, conseiller municipal du quartier, indique que la ville « s’est engagée dans un plan de réduction de la vitesse permettant d’améliorer la sécurité routière et favorisant les déplacements actifs et alternatifs à la voiture. » Ainsi est né ce que Gérard, lui aussi riverain, qualifie de « labyrinthe diabolique ».

    Quant à la concertation : « Sur un coin de rue avec des riverains et une décision prise par un responsable municipal. » Ironique, il poursuit. « Nous avons trouvé la quiétude d’un bourg de campagne. Plus de problème de stationnement qui peut maintenant se faire des deux côtés et plus de circulation qui pourrait déranger les riverains. » Sa conclusion : « Il y a de quoi s’inquiéter si tous les habitants des rues avoisinantes exigent le même traitement. Nous n’aurons plus droit qu’aux grandes artères où circulent les bus. »

    Chemin des Ormes, on se plaint aussi. « Le trafic des voitures a augmenté dans notre rue puisque les riverains sont dorénavant obligés de passer par là. »

    Il y a quand même quelques riverains qui sont contents. « On est vraiment tranquille maintenant », assure cette jeune maman. « Il faut juste faire attention aux voitures qui, de temps en temps, prennent le sens interdit et bien expliquer, à nos amis, comment venir chez nous. » Cette personne âgée salue aussi l’initiative. « C’est devenu très calme. Ça ne me dérange pas vu que je n’ai pas de voitures. »

    Article paru dans Ouest-France

     


    votre commentaire
  • Cela ne figure pas dans les manuels d'histoire. Pour ceux qui cherchent à se cultiver un peu plus...

     
    Le savais-tu ?


    La prochaine fois que tu te laveras les mains et que tu trouveras la température de l'eau pas vraiment agréable, aies une pensée émue pour nos ancêtres...


    Voici quelques faits des années 1500 :
     

     

    La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils prenaient leur bain annuel en mai et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur « raisonnable » en juin.

     

    Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement et c'est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet. 

     

    C'est à cette époque qu'est née la coutume du bouquet de la mariée.

     
    Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d'eau très chaude.

    Le Maître de maison jouissait du privilège d'étrenner l'eau propre ; suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité puis les femmes et enfin les enfants... « Jeter le bébé avec l'eau du bain » !

     
    En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, parfois même la maison n'était qu'un toit. C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. C'est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit. Lorsqu'il pleuvait, celui-ci devenait glissant et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit. D'où l'expression anglaise " It's raining cats and dogs " ("Il pleut des chats et des chiens"). 

     
    Pour la même raison, aucun obstacle n'empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison. C'était un vrai problème dans les chambres à coucher où les bestioles et déjections de toute sorte s'entendaient à gâter la literie.

     

    C'est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui offrait un semblant de protection..

     

    Ainsi est né l'usage du ciel de lit ; bien évidemment, les plus pauvres devaient s'en passer...

    À cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu. Chaque jour, on allumait celui-ci, et l'on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron. On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande. On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron. Celui-ci se refroidissait pendant la nuit et le cycle recommençait le lendemain. De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron... Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en étain.

     

    Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n'était pas rare qu'on en meure. C'était surtout fréquent avec les tomates ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques.


    Le pain était divisé selon le statut social. Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille mangeait la mie et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.

     
    Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb. Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours !

     

    Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on entreprennent de lui faire sa toilette funèbre.

     

    Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s'assemblait pour boire un coup en attendant que l'olibrius revienne à la conscience : d'où l'habitude de la veillée mortuaire.

     
    La Grande-Bretagne est en fait petite et à cette époque, la population ne trouvait plus de places pour enterrer ses morts ; du coup, on déterra des cercueils et on les vida de leurs ossements qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc afin de pouvoir réutiliser les tombes. Mais lorsqu'on entreprit de rouvrir ces cercueils, on s'aperçut que 4 % d'entre eux portaient des traces de griffures dans le fond, ce qui signifiait qu'on avait enterré là quelqu'un de vivant. 

     
    Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler une cordelette au poignet du défunt reliée à une clochette à la surface du cimetière ; et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille et c'est ainsi que naquit là l'expression « sauvé par la clochette ».

     
    C'est une grenouille en marbre sculptée sur un bénitier à l'entrée de la cathédrale de Narbonne quiest à l'origine de l'expression imagée « grenouille de bénitier ». 

     
    Qui a donc dit que l'histoire était ennuyeuse ? 

     


    votre commentaire
  • J'ai retrouvé chez un bouquiniste un livre tout simple, un de ces livres dits régionalistes (passéistes diront certains) qui, dans un français hors du commun tellement il est précis, imagé, juste… en un mot poétique…, conte, décrites par un passionné, des « Scènes de la vie en Limousin et en Périgord vert ». Ce passionné, ancien instituteur puis Député du Val de Marne, c'est Fernand Dupuy, enfant du Pays.

    Écoutez-le, ce vieil instituteur, donnant à ses petits-enfants une leçon de vocabulaire sur les cris des animaux :

    « Tu le sais, bien sûr depuis longtemps, le coq chante, cocorico, la poule caquète, le chien aboie quand le cheval hennit et que beugle le bœuf et meugle la vache, l'hirondelle gazouille, la colombe roucoule et le pinson ramage. Les moineaux piaillent, le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse. La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse. Et le chat comme le tigre miaule, l'éléphant barrit, l'âne braie, mais le cerf rait. Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille. La biche brame quand le loup hurle.

    Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ? Que le canard nasille – les canards nasillardent ! Que le bouc ou la chèvre chevrote. Que le hibou hulule mais que la chouette, elle, chuinte. Que le paon braille, que l'aigle trompète.

    Sais-tu ? Que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule, que la perdrix cacabe, que la cigogne craquète et que si le corbeau croasse, la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit. Tu sais tout cela ?

    Bien. Mais sais-tu, sais-tu ? Que l'alouette grisolle.

    Et peut-être ne sais-tu pas davantage que le pivert picasse. C'est excusable ! Ou que le sanglier grommelle, que le chameau blatère et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être que la huppe pupule.

    Qu'importe ! Mais c'est joli : la huppe pupule ! Sais-tu que la souris, la petite souris grise, devine ! La petite souris grise chicote. Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir, que le geai cajole ! Sais-tu que la mésange zinzinule ! Comme la fauvette d'ailleurs."

    "L'Albine" de Fernand Dupuy chez "Fayard

    Faire suivre sinon nous oublierons cette belle langue dont nous ne savons plus grand chose.


    votre commentaire